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Les exercices du Carême : l'aumône, la prière, le jeûne


      Mes frères, nous commençons aujourd'hui le grand voyage du Carême. Emportons donc dans notre navire toute notre provision de nourriture et de boisson, en plaçant sur la caisse la miséricorde abondante dont nous aurons besoin. Car notre jeûne a faim, notre jeûne a soif, s'il ne se nourrit pas de bonté, s'il ne se désaltère pas de miséricorde. Notre jeûne a froid, notre jeûne défaille, si la toison de l'aumône ne le couvre pas, si le vêtement de la compassion ne l'enveloppe pas.

      Frères, ce que le printemps est pour les terres, la miséricorde l'est pour le jeûne : le vent doux printanier fait fleurir tous les bourgeons des plaines ; la miséricorde du jeûne fait pousser toutes nos semences jusqu'à la floraison, leur fait porter fruit jusqu'à la récolte céleste. Ce que l'huile est pour la lampe, la bonté l'est pour le jeûne. Comme la matière grasse de l'huile allume la lumière de la lampe et, avec une aussi faible nourriture, la fait luire pour le réconfort de toute une nuit, ainsi la bonté fait resplendir le jeûne : il jette des rayons jusqu'à atteindre le plein éclat de la continence. Ce que le soleil est au jour, l'aumône l'est pour le jeûne : la splendeur du soleil accroît l'éclat du jour, dissipe l'obscurité des nuées ; l'aumône accompagnant le jeûne en sanctifie la sainteté et, grâce à la lumière de la bonté, chasse de nos désirs tout ce qui pourrait être mortifère. Bref, ce que le corps est pour l'âme, la générosité en tient lieu pour le jeûne : quand l'âme se retire du corps, elle lui apporte la mort ; si la générosité s'éloigne du jeûne, c'est sa mort.

 

 

 

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 8 ; CCL 24, 59 ; PL 52, 208 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 59 rev.)





 

 Vive Noël !  Vive  Noël ! Vive  Noël ! 

 

Noël ! Dieu avec nous en Jésus Christ depuis plus de 2000 ans. Jésus Christ est lumière, amour, joie … dans le cœur de tous ceux qui croient en sa présence. Que cette fête de Noël nous fait sentir la grandeur de cette présence incomparable dans nos vies tout le long de cette nouvelle année qui arrive, ainsi cette année 2012 sera pour nous une année de paix, de joie, de bénédiction selon que notre cœur le désir.

    Joyeux Noël et heureuse année !  

                                                        

Nwèl Bondye avèk nou nan Jezi Sove a depi plis pase 2000 lane. Jezi Kri se limyè , lajwa, lanmou… nan lavi tout moun ki kwè nan prezans li depi lè sa a jouk jodi a. Se pou fèt nwèl ane sa a fè nou santi tout bon kokenn chenn prezans san parèy sa a sou chemen nou , nan lavi nou chak grenn jou nan pandan tout lane tou nèf ki rive a, lane 2012 la . Konsa na benyen ak kè poze , kè kontan lagras dapre jan kè nou swete l la.

                  Jwaye Nwèl bòn ane ! 

 

                                             

 

















 

 













 
mardi 6 septembre 2011


Le Nouvelliste publie in extenso le rapport du Réseau national de défense des droits humains RNDDH sur le cas de viol rapporté à Port-Salut sur le jeune Johny Jean.

 

Port-Salut est une commune du département du Sud. Elle accuse une superficie de quatre-vingt-dix kilomètres carrés, quarante-cinq centièmes (90 km245). Elle comprend quatre (4) sections communales et compte environ quarante mille (40 000) habitants.

A Port-Salut, les agents uruguayens du contingent de la MINUSTAH sont basés respectivement au PS Hôtel, situé à la rue François Capois, à proximité du lycée Jean Hubert Feuillé et à l'Uruguay Batallion Naval Task Group, une base navale localisée à la rue du Quai, près de la cité du bord de mer et du marché de Port-Salut. Ils assurent la surveillance et la protection maritimes de la côte sud du pays. Leur présence contribue à la diminution du trafic de produits illicites. De plus, ils interviennent dans les cas d'accident de la circulation, offrant leur assistance aux autorités policières en cas de sollicitation.

 

Ces agents entretiennent avec des filles et des femmes de la population des relations sexuelles contre les produits alimentaires. Ils ont introduit des mineurs issus de familles pauvres dans des activités commerciales sous forme de troc. En effet, pour se pourvoir en alcool, en cigarettes, en cartes de recharge et en produits illicites comme la marijuana, ces agents donnent aux mineurs des produits alimentaires qu'ils reçoivent pour leur consommation, à charge pour ces derniers de les échanger pour eux. Cette activité connue dans la commune sous le nom de « Cambiar » a été instituée par les agents de la MINUSTAH depuis leur arrivée.

Il faut souligner que cette activité a rapproché les agents de ces mineurs qui assurent le troc à leur compte. Conséquemment, ces mineurs se targuent d'être les amis de ces agents de la MINUSTAH qui profitent de cette prétendue amitié et de leur naïveté pour les abuser. De plus, il est fait état que les agents de la MINUSTAH mènent à Port-Salut une vie de débauche, se retrouvent dans les bars et sur les plages à toute heure du jour et de la nuit, dorment chez leurs concubines, et établissent dans la commune des activités de prostitution contre produits alimentaires.

Johny Jean, né le 12 décembre 1992, est le dernier fils d'une famille de quatre (4) enfants. Il est admis en cinquième (5e) année fondamentale à l'école communautaire de Port-Salut. Cependant, pour des raisons économiques, Johny Jean n'a pu aller à l'école au cours de l'année académique 2010-2011. Il est présenté par sa famille comme étant un jeune très actif, corpulent et aimant le sport, particulièrement le football.

Johny Jean figurait parmi les mineurs qui fréquentaient les agents de la MINUSTAH et procédaient aux activités de troc au profit de ces derniers. Mais il s'est rapproché d'un dénommé Pocho, un Uruguayen, agent de la MINUSTAH, qu'il considère comme étant son ami.

Le jeudi 28 juillet 2011, aux environs de quatre heures de l'après-midi, Johny Jean revenait d'un match de football et passait près de L'Uruguay Batallion Naval Task Group, situé à quelques mètres de chez lui, lorsqu'il a été violemment agrippé par un des agents de la MINUSTAH connu sous le nom de Kolke. Ce dernier l'a introduit de force dans une chambre située sur la base où se trouvaient déjà deux autres agents répondant aux noms de Léo et Nicolas Casariego. Ils ont fait appel à un autre agent, connu pour sa part, sous le nom de Rodriguez, qui sortait nu après son bain.

Les quatre agents ont maltraité à coups de poing le jeune Johny Jean. De plus, ils l'ont contraint à s'allonger sur un matelas préalablement placé à même le sol. Son pantalon a été déchiré du côté de l'enfourchure. Retenu mains au dos, l'agent Rodriguez a été le premier à le violer par sodomisation, suivi dans son forfait par Léo. Ces agents n'ont pas utilisé de préservatif pour commettre le viol qui, selon toute vraisemblance, a été bien planifié.

Tout au cours du viol, Johny Jean appelait son ami Pocho au secours. Ses agresseurs, ne voulant pas que Pocho vienne en aide à leur victime, ont délibérément fermé la porte à clé. Pour sa part, Nicolas Casariego enregistrait la scène à partir de son portable, dans une atmosphère macabrement hilare.

Johny Jean, après avoir subi le viol, est rentré chez lui. Il n'a raconté les faits à personne, de peur d'être stigmatisé et humilié dans la commune. De plus, en raison du fait que sa mère lui avait préalablement interdit de fréquenter les agents, il n'a pas non plus rapporté le viol à ses parents. La victime saignait et se sentait fébrile. Conséquemment, il a décidé de découcher, pour éviter tout soupçon de ses parents. 

 

Non contents d'avoir violé et battu Johny Jean, les agents uruguayens se sont fait un plaisir de montrer la vidéo aux jeunes habitués de la base, tous amis de la victime. L'un d'entre eux, ingénieux, a enregistré la vidéo grâce à laquelle l'exaction est rendue publique.

Parallèlement, les images, répandues sur internet et diffusées dans toute la communauté, ont interpellé un ami de la famille qui vit à l'étranger. Ce dernier a appelé la mère et a partagé avec celle-ci les informations qu'il détenait. C'est ainsi que le 24 août 2011, les parents de Johny Jean ont été mis au courant du viol subi par leur progéniture.

Le 30 août 2011, près d'un mois plus tard, Johny Jean a été ausculté à l'Hôpital communautaire de Référence (HCR) de Port-Salut. « L'examen physique de la victime a révélé une lacération de deux millimètres environ, en voie de cicatrisation au niveau de la marge anale. Cependant, aucune prophylaxie n'a été réalisée pour la victime en raison du délai écoulé. En ce sens, il est conseillé de faire un suivi para-clinique des maladies sexuellement transmissibles tant pour les agresseurs que pour la victime. »

 

 

Le juge de paix de Port-Salut, Paul Tartre, informé du viol par le clameur publique, s'est transporté le 30 août 2011 sur les lieux de résidence de la famille et a recueilli les déclarations relatives au viol. Le 31 août 2011, le dossier, ensemble le pantalon et le maillot que portait la victime lors du viol, a été transmis au parquet du tribunal de première instance des Cayes pour les suites légales.

Le RNDDH note que depuis leur arrivée en Haïti, plusieurs agents de la MINUSTAH sont impliqués dans des cas de viol, de vol, de bastonnade, d'assassinat et d'arrestations illégales et arbitraires. Les cas suivants peuvent être pris en exemple :
1. Le 18 février 2005, trois agents pakistanais du contingent de la MINUSTAH basés aux Gonaïves ont violé Nadeige Nicolas.

2. Le 20 mars 2005, Robenson Laraque, journaliste de Radio Télé Contact, a été mortellement atteint par des projectiles tirés par des agents de la MINUSTAH qui délogeaient les anciens militaires du commissariat de police de Petit-Goâve ;

3. Le 26 novembre 2005, au Carrefour Trois mains, sur la route de l'Aéroport, Marie Rose Précéus a été contrainte de faire une fellation pour un soldat jordanien avant d'être violée par sodomisation par ce dernier ;

4. Le 20 décembre 2006, Stephane Durogène, étudiant en troisième année au Centre de Formation classique et économique (CFCE) a été atteint de projectiles à l'oeil gauche tirés par des agents de la MINUSTAH alors qu'il passait près du commissariat de Delmas 62;

5. Le 3 novembre 2007, cent onze agents Sri-lankais sont impliqués dans un cas d'abus et d'exploitation sexuels dont sont victimes des mineurs ;

6. Le 29 mai 2008, le policier Lucknis Jacques, affecté au commissariat de Cité Soleil a été molesté par des agents de la MINUSTAH ;

7. Le 6 août 2008, les agents de la MINUSTAH ont brutalisé deux policiers, Donson Bien-Aimé, agent 2 et Ronald Denis agent 3, tous deux affectés au commissariat de Cité-Soleil. Ces faits ont été perpétrés contre les victimes en dépit du fait qu'ils se soient clairement identifiés ;

8. Le 18 août 2010, un mineur orphelin, âgé de seize ans, répondant au nom de Gérald Jean Gilles a été retrouvé pendu à un amandier qui se trouve sur la base des soldats népalais de la MINUSTAH, située à Carénage, au Cap-Haïtien. Ce mineur fréquentait la base et rendait de menus services aux agents qui y sont affectés ;

9. A la mi-octobre 2010, les agents népalais de la MINUSTAH affectés à Mirebalais sont impliqués dans l'apparition et la propagation du choléra en Haïti par le déversement de déchets humains dans les rivières Boukan Kanni et Jenba;

10. Le 12 mai 2011, Géna Widerson élève en septième année fondamentale au collège Centre de Formation Classique de Verrettes, département de l'Artibonite, âgée de quatorze ans, est atteinte de deux projectiles tirés par des agents de la MINUSTAH. Cet incident s'est produit au moment où des élèves du lycée Jacques Stephen Alexis organisaient une manifestation contre la révocation d'un enseignant.

Ces faits ne sont pas exhaustifs. Cependant, dans tous les cas susmentionnés, le RNDDH met en cause la responsabilité de la MINUSTAH, et par voie de conséquence, celle de l'ONU car il est inconcevable que des agents engagés dans une force onusienne, fonctionnent en dehors de toute règle de redevabilité et s'adonnent à des activités répréhensibles de toute sorte sous le couvert de leur immunité conférée par l'ONU.

Aujourd'hui, toute la communauté de Port-Salut détient la vidéo du viol, sujet prisé des discussions, ce qui constitue en soi une stigmatisation à l'encontre de la victime. 

Conséquemment, si rien n'est fait pour accompagner Johny Jean en vue de l'aider à surmonter cette douloureuse épreuve et à reprendre les rênes de son existence, il risque de ne trouver aucun goût à la vie.

Les auteurs du viol crapuleux prémédité, perpétré sur Johny Jean doivent être sanctionnés avec la dernière rigueur. L'Etat haïtien ne peut accepter que ce dossier rejoigne les nombreux cas de violations impliquant les agents de la MINUSTAH et placés dans les tiroirs. Johny JEAN a droit à un procès juste et équitable pour tous les torts qui lui ont été causés.

 

Recommandations

Tout en condamnant le viol de Johny Jean, perpétré par les agents uruguayens de la MINUSTAH basés à Port-Salut, le RNDDH recommande aux autorités concernées de :
- prendre toutes les dispositions pour que justice soit rendue à la victime ;
- mener des enquêtes supplémentaires sur d'autres allégations de prostitution, de viol, d'usage de produits illicites, perpétrés par les agents uruguayens basés à Port-Salut;
- porter le Conseil de sécurité des Nations unies à inclure, dans les clauses régissant le mandat de la MINUSTAH, des règles de redevabilité relative à la mission onusienne en Haïti.

 

Source:

lenouveliste.com

 


 



ZF11082007 - 20-08-2011

Permalink:
http://www.zenit.org/article-28699?l=french

LE PAPE REMERCIE CEUX QUI ASSISTENT LES PERSONNES SOUFFRANTES


Ils sont entrés dans un « trésor de compassion » dont le monde a besoin


 

ROME, Samedi 20 août 2011 (ZENIT.org) – Les personnes qui assistent ceux qui souffrent contribuent « de manière décisive à édifier la civilisation de l'amour ». C'est ce qu'a affirmé le pape Benoît XVI ce samedi, en début de soirée, dans son discours à la Fondation « Instituto San José » qui assiste des personnes porteuses de handicap physique ou psychique.

« Chers amis, a déclaré le pape, notre société où très souvent est mise en doute la dignité inestimable de la vie, de chaque vie, a besoin de vous : vous contribuez de manière décisive à édifier la civilisation de l’amour. Bien plus, soyez les protagonistes de cette civilisation ! Et comme fils de l’Église offrez au Seigneur vos vies, avec ses peines et ses joies, en collaborant avec Lui et en entrant « ainsi d'une certaine façon dans le trésor de compassion dont le genre humain a besoin » (Spe salvi, 40) ».

Le pape a rappelé que la « prédilection particulière du Seigneur pour qui souffre, nous fait voir l’autre avec des yeux purs pour lui donner, en plus des choses extérieures nécessaires, le regard de l’amour dont il a besoin ».

« Il n’est possible de réaliser ceci que comme le fruit d’une rencontre personnelle avec le Christ », a précisé Benoît XVI.

« Soyez très conscients de cela vous les religieux, les parents, les professionnels de la santé et les volontaires qui vivez et travaillez quotidiennement avec ces jeunes. Votre vie et votre engagement proclament la grandeur à laquelle l’homme est appelé : compatir et accompagner par amour celui qui souffre, comme Dieu l’a fait lui-même », a-t-il ajouté.

« Par ailleurs, vous êtes également les témoins du bien immense qu’est la vie de ces jeunes pour ceux qui sont à leurs côtés et pour l’humanité entière. De manière mystérieuse, mais très réelle, votre présence suscite en nos cœurs, fréquemment endurcis, une tendresse qui nous ouvre au salut. Il est certain que la vie de ces jeunes change le cœur des hommes et, pour cela, nous rendons grâce au Seigneur pour les avoir connus », a affirmé Benoît XVI.

Un jeune de 20 ans, Antonio, étudiant en architecture, né sourd et « presque mort » (comme il l'a dit lui-même au pape), est intervenu avant le discours du pape, racontant comment il a réussi à aller de l'avant grâce à l'amour qu'il a reçu.

Gisèle Plantec

 

 

ZF11082002 - 20-08-2011
Permalink: http://www.zenit.org/article-28694?l=french

SAINT JEAN D’AVILA SERA PROCLAMÉ DOCTEUR DE L’EGLISE, ANNONCE LE PAPE


 

ROME, Samedi 20 août 2011 (ZENIT.org) – Saint Jean d’Avila (1500-1569), patron des JMJ de Madrid, sera prochainement proclamé docteur de l’Eglise, a solennellement annoncé Benoît XVI sous les applaudissements des milliers de séminaristes présents ce samedi matin dans la cathédraleSainte Marie la Royale de la Almudena.

A l’issue de la messe célébrée avec les séminaristes du monde entier présents pour cette 26eédition des Journées Mondiales de la Jeunesse, le pape a donné ce saint espagnol – patron du clergé ibérique – en modèle pour les prêtres.

« Avec une grande joie, en cette sainte église cathédrale de Sainte Marie la Royale de la Almuneda, je voudrais annoncer maintenant au Peuple de Dieu que, accueillant les demandes du président de la Conférence épiscopale espagnole, le cardinal Antonio Maria Rouco Varela, archevêque de Madrid, des autres Frères dans l’épiscopat d’Espagne, comme aussi d’un grand nombre d’archevêques et d’évêques des autres parties du monde, et de nombreux fidèles, je déclarerai prochainement saint Jean d’Avila, prêtre, Docteur de l’Église universelle », a affirmé le pape en espagnol.

« En rendant publique ici cette nouvelle, je souhaite que la parole et l’exemple de cet éminent pasteur illuminent les prêtres et ceux qui se préparent avec joie et espérance à recevoir un jour l’Ordination sacrée ».

« Je vous invite tous – a poursuivi Benoît XVI – à tourner votre regard vers lui, et je recommande à son intercession les évêques d’Espagne et du monde entier, comme aussi les prêtres et les séminaristes, pour que, en persévérant dans la même foi dont il fut un maître, ils modèlent leur cœur selon les sentiments de Jésus Christ, le Bon Pasteur, à qui soit rendus gloire et honneur dans les siècles des siècles. Amen. ».

Selon Radio Vatican, Jean d’Avila est un exemple de sainteté sacerdotale et une figure éminente pour ses écrits bibliques, théologiques, spirituels, humanistes. Par sa prédication, il suscita de nombreuses conversions et l’admiration de certains de ses contemporains dont sainte Thérèse de Jésus, saint Ignace de Loyola.

Fêté le 10 mai, il est connu, précise le site des JMJ, pour « sa célébration de la messe avec une grande dévotion, son grand don pour prêcher, ses encouragements pour la communion fréquente, ses efforts pour réformer l'Etat laïque et le clergé, ses travaux apostoliques et sociaux, ses conseils spirituels, sa charité, sa prudence et sa discrétion ».

C’est la deuxième fois qu’un pape annonce la proclamation d’un saint docteur de l’Eglise pendant les JMJ. En 1997, lors des Journées mondiales de la jeunesse de Paris, le bienheureux Jean-Paul II avait lui-même annoncé la proclamation de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus comme docteur de l’Eglise.

Marine Soreau



ZF11082010 - 20-08-2011
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PREMIER BILAN DU P. LOMBARDI : JMJ SPLENDIDES, PLEINE SATISFACTION DU PAPE


 

ROME, Samedi 20 août 2011 (ZENIT.org) – Ces Journées Mondiales de la Jeunesse se passent « splendidement bien et le pape en est pleinement satisfait » : c’est le premier bilan des JMJ de Madrid que faisait le P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, sur Radio Vatican, cet après-midi.

Le pape est heureux – a-t-il expliqué – parce que les jeunes « manifestent leur enthousiasme ». Les JMJ veulent vraiment aider les jeunes « à avoir une espérance pour l’avenir ». C’est un message qui est destiné non seulement aux jeunes qui y participent mais aussi aux jeunes du monde entier : « on peut vivre avec joie, on peut vivre avec enthousiasme, sentir que la vie a un sens, cultiver de grands idéaux : tout cela, la joie des jeunes le manifeste ».

Sur Radio Vatican, le P. Lombardi est revenu sur les événements vécus ces derniers jours par le pape Benoît XVI.

« Le pape a naturellement été très touché par le chemin de croix, par la richesse de la tradition religieuse de l’Espagne », a-t-il affirmé. « Le pape a aussi été très heureux » du déjeuner de ce vendredi avec les jeunes : il a été « touché par leurs expériences, par leur spontanéité ».

Ce samedi matin, a-t-il ajouté, Benoît XVI a confessé quatre jeunes. « Le pape a fait ce que font tous les confesseurs qui vont dans ce lieu : il s’est mis dans un des 200 confessionnaux qui ont été préparés et 4 jeunes se sont approchés de lui pour ce sacrement. Le pape a donné le bon exemple et a aidé à réfléchir sur l’importance de profiter de ce grand don de la miséricorde divine ».

Le P. Lombardi est enfin revenu sur l’annonce faite par Benoît XVI de la proclamation de saint Jean d’Avila comme docteur de l’Eglise. « Saint Jean d’Avila est le protecteur du clergé espagnol. Tous les évêques, le clergé d’Espagne et les jeunes d’Espagne se sont sentis très honorés par cette décision du Saint-Père », a-t-il ajouté. « C’est une figure que nous apprendrons à connaître un peu plus au niveau de l’Eglise universelle ».

Marine Soreau




la CRT a tranché en faveur des travailleuses et a reconnu le CR Lisette-Dupras comme étant leur employeur de fait

Centre de réadaptation Lisette-Dupras
La Commission des relations du travail donne raison à des travailleuses immigrantes surexploitées
Dans un jugement d'une importance capitale pour tous les groupes d'employés soumis à des conditions de travail indécentes et discriminatoires en raison de leur embauche par une agence de personnel plutôt que par leur véritable employeur, la CRT a tranché en faveur des travailleuses et a reconnu le CR Lisette-Dupras comme étant leur employeur de fait. 

La décision vient marquer une limite au recours aux agences de personnel dans le but d'éviter, à des employeurs, de faire face à leurs obligations. Le centre doit maintenant réparer les torts qu'il a fait subir à ces travailleuses et les intégrer dans son personnel régulier. Elles doivent donc retrouver leurs emplois et bénéficier des mêmes droits que les autres travailleuses du centre.

Un quart de siècle d'injustice
Pour Gérard Notebaert, avocat de la CSN qui représentait les travailleuses d'une des agences impliquées dans cette cause, les critères pour faire reconnaître un employeur véritable dans les cas d'utilisation d'agences de personnel doivent être connus par tous les syndicats, car ils sont les premiers à pourvoir agir dans une situation semblable. « Ce cas, nous l'espérons, représente un cas unique, car cet abus a perduré plus de 25 ans sans que les syndicats concernés n'interviennent, déplore-t-il. S'est-il agit, ici, de laxisme ou d'ignorance ? Dans tous les cas de figure, quelqu'un n'a pas fait son travail », renchérit le juriste.

Rappel des faits
Ces travailleuses œuvraient au centre depuis de nombreuses années, certaines depuis plus de 25 ans, à titre d'intervenante en milieu de vie ou de préposée aux résidents. Elles y étaient référées par une fausse « agence de personnel ». Cette situation a fait en sorte que le centre a ainsi évité, pendant toutes ces années, d'appliquer les conditions de travail négociées pour les autres travailleuses et travailleurs. 

Le CR Lisette-Dupras a congédié 130 des 160 travailleuses visées par une requête pour déterminer leur véritable employeur en mars dernier.

Les travailleuses « d'agence » étaient payées 12 $ et 10 $ de l'heure pour un travail qui en valait entre 17 $ et 19 $ de l'heure. Elles n'ont jamais eu droit au régime de retraite et aux autres avantages de leur consœurs et confrères du secteur public.

L'entrée en scène de la CSN
Ces travailleuses ont eu à combattre les préjugés de leur ancien syndicat, à demander l'aide du syndicat du CR Lisette-Dupras qui n'a pas voulu agir, a persévérer malgré les menaces constantes que laissait planer l'employeur. Devant la perspective de se retrouver sans emplois, sans véritable représentation syndicale, elles ont finalement cogné à la porte de la CSN qui a accepté de défendre leur cause. C'est donc saisi, par la CSN, des véritables enjeux derrière cette cause, que le syndicat du Centre de réadaptation a finalement accepté de défendre ces travailleuses et ces travailleurs conjointement avec la CSN.

Pour Josette Côté, conseillère au service de la syndicalisation de la CSN, c'est une victoire concernant le sort réservé aux travailleuses d'agence. « Cette décision vient mettre fin à un subterfuge qui représente une réelle menace contre les droits des travailleuses et des travailleurs. Souhaitons maintenant que le gouvernement légifère au plus vite comme le demandent les groupes de défense des non-syndiqués et les syndicats pour fermer la porte, une fois pour toute, à ce genre de contrats honteux et discriminatoires » espère-t-elle.

La CSN souhaite bonne chance à ces travailleuses maintenant légalement représentées par le syndicat du centre de réadaptation Lisette-Dupras, qui doit maintenant s'assurer de leur pleine réintégration.

Plainte à la Commission des droits
Ce groupe, composé à très forte majorité de femmes immigrantes (76%) a aussi porté plainte à la Commission des droits de la personne pour discrimination systémique et réclame réparation. Ce dossier suit toujours son cours.

 Date : 22 juin 2011
Source : CSN
Renseignements: Roger Deslauriers
Service des communications de la CSN
Cell. : 514 916-8041; bur. : 514 598-2378

 

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