Foyer Hospitalité, maison de prière et d'accueil

Notre Dame d'Hospitalité

Notre Dame de l’hospitalité

notre Dame de l’hospitalité (marie et l’accueil de l’ange, Marie chez Élisabeth, Marie a la pentecôte, aujourd’hui de partout dans les apparitions divers) tous ceux qui voient la verge s’étonnent de la dignité dont elle les revet.cf appa. A Juan Diego a Guadalupe(La vierge
Marie lui parla en nahuatl en lui demandant de faire construire une église sur la colline de Tepeyac. Pour convaincre l’évêque Juan de Zumárraga de son apparition elle demande à Juan Diego de cueillir des roses sur la colline en plein hive), a Bernadette s.et… elle apparait comme quelqu’un de la race de la  ou du voyant et parle sa langue. Elle  s’adresse aux gens comme on s’adressent a un prince ou princesse et souvent des gens mal vue de notre monde .  Ce n’est pas une simple hospitalité.








L'évènement prodigieux de l'Annonciation

Par la parole de l'ange Gabriel, Dieu demande l'hospitalité à Marie. Dieu fait sa demeure parmi nous. Aujourd'hui encore, comme Marie, Dieu nous demande de l'accueillir chez nous. Dieu nous dit « Viens chez moi, j'habite chez toi ! ».
Parce que cet événement a bouleversé l'Histoire et renversé le cours des choses il est nécessaire que nous prenions le temps d'en méditer la signification et d'en mesurer les conséquences. A partir de cette annonce faite à Marie nous sommes vraiment entrés dans une ère nouvelle : «Quand vint la plénitude des temps, Dieu envoya son Fils, né d'une femme...» (Ga 4,4).

 

Il m'arrive très souvent de penser à cette heure précise de l'Histoire où le destin du monde s'est joué dans la conscience de cette femme nommée Marie. A cet instant décisif, Marie détenait le sort de l'humanité. C'est peut-être pour cela que j'aime tant la statue de la Chapelle de la rue du Bac à Paris qui la représente tenant un globe entre ses mains, c'est-à-dire l'humanité tout entière, et donc, vous et moi. Souverainement libre, qu'allait répondre Marie ? Sa réponse est tombée de ses lèvres, simple et précise:

"Fiat ! Oui, j'accepte."

A partir de cette heure ce fut pour le monde un véritable déluge de grâces :

Grâce au «oui» de Marie, le Sauveur pouvait naître.

Grâce au «oui» de Marie, l'Evangile serait proclamé.

Grâce au «oui» de Marie, la Mort serait vaincue.

Grâce au «oui» de Marie, l'Espérance serait rendue au monde.

 

Il ne faut pas chercher ailleurs les raisons de notre immense reconnaissance. D'où ces titres donnés à Marie : Cause de notre joie ; Porte du Ciel ; Etoile du Matin... En vérité, cette fête de l'Annonciation fut et demeure un véritable printemps pour le monde. L'Eglise l'a d'ailleurs fort bien compris au point de nous le rappeler matin, midi et soir dans cette belle prière de l'Angélus qui récapitule et actualise cette grâce originelle du Salut.

 

L'Angélus nous redit chaque jour que Dieu est entré pleinement dans notre temps et que ce temps est désormais rempli de sa Présence : «Et moi, je suis avec vous, tous les jours jusqu'à la fin des temps» (Mt. 28,20). Par là nous sommes invités a nous ouvrir à sa Présence, à Lui consacrer toutes les heures du jour et de la nuit, celles qui sont ensoleillées et celles qui sont envahies par les ombres, nos heures de plénitude et nos heures de finitude, nos heures d'allégresse et nos heures de détresse, «maintenant et à l'heure de notre mort».

«Ne crains pas d'aimer trop la Sainte Vierge...»

Méditant ce mystère, Thérèse, qui était entrée au carmel de Lisieux « le jour où le carmel célébrait la fête de l'Annonciation» (Ms 4,68 v°), devait écrire au soir de sa vie : «Ô Mère bien-aimée, malgré ma petitesse, comme toi je possède en moi le Tout-Puissant, mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse: le trésor de la mère appartient à l'enfant» (PN 54). Relisant récemment sa correspondance je suis tombé sur ces lignes qui sont peut-être mystérieusement adressées au lecteur qui les lira :

«Ne crains pas d'aimer trop la Sainte Vierge, jamais tu ne l'aimeras assez, et Jésus sera bien content puisque la Sainte Vierge est sa Mère» (LT 92).

 

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Père R. Zambelli

 


La Visitation de Marie à Elisabeth

Alors qu'elle accueille Dieu en elle, Marie se met en route pour aller rendre visite à sa cousine Élisabeth et se mettre à son service. Dieu nous demande aussi à nous l'hospitalité pour que nous soyons hospitaliers avec les hommes et les femmes qui nous entourent.
Cette fête nous rappelle la visite de Marie à sa cousine Élisabeth. Après avoir annoncé à Marie le mystère de l'Incarnation, l'archange Gabriel la prévient que sa cousine Élisabeth, âgée et jusque là stérile, sera mère dans trois mois, par un nouveau prodige. Marie ne tarda pas à se mettre en route pour féliciter l'heureuse mère. Ce voyage n'eut pour mobile aucun sentiment humain. Marie possédait en elle, avec Jésus, toutes les richesses et toutes les joies du Ciel ; cela lui suffisait, et nul besoin n'agitait son coeur ; mais un devoir de douce charité se présentait à remplir; elle voyait, dans l'accomplissement de ce devoir, un exercice de zèle et une occasion de glorifier Dieu.

 

D'ailleurs, le Saint-Esprit la conduisait : la rencontre des deux futures mères, et surtout des deux enfants qu'elles portaient, était dans les desseins providentiels. Aussi Marie se hâte, elle s'expose aux fatigues d'un long chemin, elle gravit les montagnes, et bientôt elle atteint le terme du voyage. O merveille! à peine Marie et Élisabeth sont-elles en présence, que l'enfant d'Élisabeth tressaille dans son sein, et elle-même, saisie de l'esprit prophétique, s'écrie en embrassant Marie:

 "Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et béni le Fruit de Votre sein!"

Paroles que l'Église a jointes à l'Ave Maria pour en faire une des plus belles prières chrétiennes; paroles qui retentiront partout et dans les siècles! Ainsi, la mission de Jésus commence avant Sa naissance, Il sanctifie Jean-Baptiste dans le sein de sa mère; car ce tressaillement qu'il éprouve annonce le Prophète qui devine son Dieu, et le Précurseur qui reconnaît le Sauveur.

La Vierge Marie demeure 3 mois chez sa cousine Elisabeth

Marie, saisie elle-même par l'Esprit divin, entonne ce beau chant d'action de grâces appelé le Magnificat, qui célèbre dans un langage céleste les merveilles opérées par Dieu en elle, chant que répéteront sans fin tous les échos du temps et de l'éternité. Durant trois mois, les paroles et les exemples de Marie firent le charme de la maison qu'elle visitait. On ignore si elle quitta Élisabeth avant la naissance de saint Jean-Baptiste. Cependant saint Luc (1, 56) mentionne son départ avant le récit de l'enfantement d'Élisabeth (1, 57). De retour à Nazareth, elle retrouva avec joie sa vie silencieuse et retirée, n'ayant rien perdu de ce trésor de recueillement, de pureté, de vie intérieure qu'elle avait communiqué autour d'elle.

 

Que de leçons pour les chrétiens dans ce mystère! Leçons de charité et de zèle, de prévenance et d'amabilité! Leçons de mortification, d'humilité, de sanctification des actions communes et des relations nécessaires avec le monde!


La course de Marie : un sens allégorique

Dès que Marie a accueilli la Parole en son sein, elle court au devant de sa cousine pour la servir. Ainsi tout homme qui écoute la Parole n'a qu'une hâte : servir ses frères. Le dévouement généreux envers notre prochain est bien le meilleur symptôme de notre réceptivité à la Parole de Dieu. La Vierge de la Visitation nous en donne un exemple sublime.

 

On peut aussi, il est vrai, interpréter allégoriquement et mystiquement la course de Marie dans les montagnes de Juda.

Tout se passe comme si le Verbe qu'elle porte désormais en son sein la rendait légère, leste, aérienne. Elle marche dans les hauteurs et le Seigneur lui donne l'agilité du chamois comme dit l'Ecriture(Ha3,18).

Sa foi parfaite déplace les montagnes (cf Mc 11,23). Toute la joie messianique se lit dans l'élan de la Vierge. C'est devant le Messie présent dans le sein de Marie que les montagnes bondissent comme des béliers , les collines comme des agneaux ? (Psaume 113,6)

Qu'ils sont beaux sur la montagne les pieds de celle qui porte en elle la Bonne Nouvelle !(cf Isaïe 52,8)


Guillaume de Menthière, Je vous salue Marie, Paris 2005.

 
La vie à Nazareth, école de l'Evangile (Paul VI)


Nazareth est l’école où l’on commence à comprendre la vie de Jésus ; l’école de l’Évangile. Ici, on apprend à regarder, à écouter, à méditer, à pénétrer la signification si profonde et si mystérieuse de cette très simple, très humble et très belle manifestation du Fils de Dieu. Peut-être apprend-on même insensiblement à imiter. Ici, on apprend la méthode qui nous permettra de comprendre pleinement qui est le Christ.

Nazareth, cadre du séjour du Christ parmi nous...

Ici on éprouve le besoin d’observer le cadre de son séjour parmi nous : les lieux, les temps, les coutumes, le langage, les pratiques religieuses, en un mot tout ce dont s’est servi Jésus pour se révéler au monde. Ici tout parle, tout a un sens. Tout revêt une double signification : une signification purement extérieure d’abord, celle que les sens et les facultés de perception immédiate peuvent tirer de la scène évangélique, celle des gens qui regardent l’extérieur, qui se contentent d’étudier et de critiquer le vêtement philologique et historique des Livres saints, ce que le langage biblique appelle « la lettre ».

 

Cette étude, certes, est importante et nécessaire, mais qui s’y arrête demeure dans l’obscurité, elle peut même susciter l’orgueilleuse illusion du savoir chez ceux qui observent les aspects extérieurs de l’Évangile sans avoir le regard limpide, le cœur humble, l’intention droite et l’âme en prière. L’Évangile ne livre, en effet, sa signification intérieure, c’est-à-dire la révélation de la vérité, de la réalité qu’à la fois il manifeste et soustrait aux regards, qu’à celui qui se met en accord avec la lumière, accord venant de la rectitude de l’esprit, c’est-à-dire de la pensée et du cœur – condition subjective et humaine que chacun devrait se procurer lui-même – mais accord venant en même temps de l’impondérable, libre et gratuite illumination de la grâce.

Il y a une "spiritualité de Nazareth", à l'école de la vie cachée de Jésus chez ses parents

Celle-ci, en raison du mystère de la miséricorde qui régit le destin de l’humanité, ne fait jamais défaut ; du moins en certaines heures et sous certaines formes, elle ne fait jamais défaut aux hommes de bonne volonté. C’est ce que l’on nomme « l’esprit ». Ici, à cette école, on comprend la nécessité d’avoir une discipline spirituelle, si l’on veut suivre l’enseignement de l’Évangile et devenir disciples du Christ. Oh ! comme Nous voudrions redevenir enfant et Nous remettre à cette humble et sublime école de Nazareth ! Comme Nous voudrions, près de Marie, Nous initier à la vraie science de la vie et de la sagesse supérieure des vérités divines !

 

Mais Nous ne faisons que passer. Il Nous faut donc renoncer à ce désir de poursuivre ici l’éducation jamais achevée à l’intelligence de l’Évangile. Nous ne partirons pas cependant sans avoir recueilli à la hâte, et comme à la dérobée, quelques brèves leçons de Nazareth :

Leçon de silence, de vie familiale, de travail :

Que renaisse en nous l’estime du silence, cette admirable et indispensable pause de l’esprit; en nous qui sommes assaillis par tant de clameurs, de tracas et de cris dans notre vie moderne bruyante et hypersensibilisée. Ô silence de Nazareth, enseigne-nous le recueillement, l’intériorité, la disposition à écouter les bonnes inspirations et la parole des vrais maîtres ; enseigne-nous le besoin et la valeur des préparations, de l’étude, de la méditation, de la vie personnelle et intérieure, de la prière que Dieu voit seul dans le secret.

 

Que Nazareth nous enseigne ce qu’est la famille, sa communion d’amour, son austère et simple beauté, son caractère sacré et inviolable ! Apprenons de Nazareth que la formation qu’on y reçoit est douce et irremplaçable, et que, sur le plan social, elle est primordiale et incomparable.

 

Ô Nazareth, maison du « Fils du charpentier », c’est ici que nous voudrions comprendre et célébrer la loi sévère et rédemptrice du labeur humain; ici rétablir la conscience de la noblesse du travail ; ici rappeler que le travail ne peut être une fin en soi, mais que sa liberté et sa noblesse lui viennent, en plus de sa valeur économique, des valeurs qui la finalisent. Comme nous voudrions enfin saluer ici tous les travailleurs du monde entier et leur montrer leur grand modèle, leur frère divin, le prophète de toutes leurs justes causes : le Christ notre Seigneur !

 

 


 

Paul VI,

Discours du 5 janvier 1964 à la Basilique de l'Annonciation à Nazareth

 

 



 La fuite en Egypte


On sait que peu après la naissance du Christ, Hérode le Grand, Gouverneur de Judée, fit massacrer tous les premiers nés des familles des Hébreux de sa province. C'est cet épisode tragique que l'évangéliste Matthieu rapporte sous le titre de "Massacre des Innocents" et qui occasionna la fuite en Egypte de la Sainte Famille.

 

Ainsi la Sainte Famille connut-elle l'exode et l'exil dès la toute première enfance du Christ, qui à peine venu chez les hommes, n'y trouvait déjà pas un lieu "où reposer sa tête"...

 Mt 2, 13-23 : Evangile de la fuite en Egypte
Après le départ des Mages, l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit :

« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte : Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant »

Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Egypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode.

Ainsi s’accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète :

D’Egypte, j’ai appelé mon fils.

 

Après la mort d’Hérode, l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Egypte :

« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et reviens au pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. »

 

Joseph se leva prit l’enfant et sa mère, et rentra au pays d’Israël. Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre.

Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth.

Ainsi s’accomplit ce que le Seigneur avait dit par les prophètes :

Il sera appelé Nazaréen.



Les Noces de Cana


Le début de la vie publique de Jésus fut ponctué par le miracle de la transformation de l'eau en vin, lors de noces à Cana, où Lui-même et sa Mère Marie étaient invités :

"Et le troisième jour, il y eut une noce à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité à la noce, ainsi que ses disciples. Et le vin venant à manquer, la Mère de Jésus lui dit: "ils n'ont pas de vin."

Et Jésus lui dit: "Femme, qu'y a-t-il entre toi et moi? mon heure n'est pas encore arrivée." Sa mère dit aux servants: "Faites tout ce qu'il vous dira."

Il y avait là six jarres de pierre destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. Jésus dit aux servants: "Remplissez d'eau ces jarres." Et ils les remplirent jusqu'au bord. Et il leur dit: "Puisez maintenant, et portez-en à l'intendant du festin." Ils en portèrent.

Quand l'intendant eut goûté l'eau devenue du vin (et il ne savait pas d'où cela venait, mais les servants le savaient, eux qui avaient puisé l'eau), l'intendant appelle le marié et lui dit: " Tout le monde sert d'abord le bon vin, et quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent".

Tel fut le premier des signes de Jésus; il le fit à Cana de Galilée. Et il manifesta sa gloire , et ses disciples crurent en lui" (Jn 2, 1-11).

Derrière les paroles de Marie, l'expression du constat du "Petit reste d'Israël"

Marie est présente aux noces de Cana, avec les frères de Jésus, comme toute parente désirant entretenir les liens familiaux, amicaux et sociaux avec son entourage. Marie accomplit aussi par sa présence aux noces l'observance d'un commandement de la loi judaïque, une oeuvre de charité, comme celle d'honorer et de bénir la famille et les futurs époux.. Il est évident cependant que la version des noces de Cana dans l'Evangile de Jean ajoute un surplus de sens à la scène, car Jean est attentif au symbolisme des événements et des personnes.

 

Marie constate que le vin vient à manquer
. Elle s'adresse à son fils en partant d’une observation naturelle : "Ils n’ont plus de vin", mais Jésus réagit à un autre niveau. Le constat du manque qui surprend les invités lui permet de s'élever à un autre niveau. S’étonnant de la résonance que trouvent en lui les paroles de sa mère, il répond par une question : "Qu’y a-t-il entre toi et moi"[1 ]? Derrière les paroles de Marie, au plan symbolique, on peut entendre l'expression du reste fidèle d’Israël, de ceux qui attendent le règne du Messie.

Du vin des noces de Cana au Vin nouveau des Noces de l'Agneau...

En effet, le vin symbolise aussi dans la Bible la joie que Dieu a promise à son peuple et la restauration de l’alliance. Joël 4,18 en parle : "Un temps vient où les coteaux produiront du raisin en abondance". Amos 9,13 s’y réfère : "Le Seigneur dit encore: Le jour vient où … l’on foulera les raisins peu après avoir semé le blé. Alors le vin nouveau ruissellera sur les coteaux, et toutes les collines en seront inondées". Isaïe, lorsqu’il évoque le festin eschatologique, n’hésite pas à affirmer que le vin sera donné gratuitement. Zacharie 9,16-17 reprend le thème : "En ce temps-là, le Seigneur Dieu sauvera son peuple comme un berger sauve son troupeau. Semblables aux pierres de diadème, ils brilleront dans le pays, où régneront le bonheur et la beauté. Le froment fera croître les jeunes gens et le vin nouveau les vierges".

 

Le vin coulera à flots quand le Messie viendra, symbole de la joie et de bienfaits spirituels surabondants. Jésus accepte sa mission et Marie est l’instructrice de ses premiers pas. Comme la mère de Salomon avait couronné son fils au jour de ses épousailles [2 ], Marie est présente aux côtés de Jésus qui inaugure les signes de la présence du Royaume de Dieu. Intervenant auprès des servants, elle met Jésus au monde des hommes. Par voie de conséquence, elle donne naissance à la communauté que va réjouir le vin messianique [3 ].

 

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[1 ] Qu’y a-t-il entre toi et moi ? signifie parfois : "Quel contentieux antérieur nous oppose? " cf Jg 11,12 ; 2 Ch 35,1 ; 1 R 17,18. Mais également : "Qu’y a-t-il de commun entre toi et moi?" ou "Quelle est la relation qui nous unit?". La remarque revient alors à déplorer : "Nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes, nous ne jugeons pas de la même manière". Le texte de Jn 7,6-10 permet de mieux comprendre l’attitude de Jésus. De fait Marie comprend la réponse de façon affirmative, puisqu’elle va trouver les servants et leur demande de faire ce que Jésus leur demandera.

[2 ] Ct 3,11.

[3 ] Marie ne donne aucun ordre, n’intime aucun commandement. Elle se contente d’attirer l’attention de son fils sur la situation et de faire confiance aux potentialités cachées de Jésus, aux virtualités dont il est porteur et qu’elle a pressenties. Sitôt réalisé le passage du Fils à la vie publique, la mère entre dans le silence et accepte la distance que Jésus ne cessera de marquer à l’égard de son entourage, tout tendu qu’il est vers la fraternité universelle.

 

Père Frédéric Manns
 





Marie aux jours de la Pentecôte


La façon dont Marie est nommée

En Ac 1,14 Luc est ponctuel pour nous dire qu’après l’Ascension de Jésus tous [c’est-à-dire les onze apôtres] étaient assidus et unis dans la prière, avec quelques femmes et avec Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères.

 

Il est très significatif qu’en dehors des apôtres (v. 13), seule la Vierge soit appelée avec son propre nom ("Marie"), avec son meilleur titre ("la mère de Jésus"). Elle n’est pas cependant séparée du reste de l’Église. Bien qu’elle ait une mission exceptionnelle et unique, Marie est dans l’Église et avec l’Église apostolique de Jérusalem mère de toutes les Églises chrétiennes.

 

Un cénacle de miséricorde

Peu après, Pierre rappellera que Judas fut le guide de ceux qui arrêtèrent Jésus (v. 16). Le retour sur cette défection à laquelle fit suite celle de Pierre lui-même (Lc 22,34,54-62) fait aussi de la communauté de Jérusalem un cénacle de miséricorde, de pardon : Marie est entourée de ceux qui abandonnèrent le Maître dans l’heure des ténèbres (cf Lc 22,53). Marie est, comme Jésus, toute miséricorde.

 

La perspective du témoignage

Notons surtout que Luc depuis le premier chapitre des Actes polarise l’attention sur le témoignage à rendre au Seigneur Jésus.

Dans cette perspective aussi, la présence de Marie a un but parfaitement compréhensible. Qui sont « tous » ceux qui sont réunis le jour de Pentecôte (Ac 2,1) ? La majorité des auteurs opte pour les 120 frères environ rappelés en (Ac 1,15) qui représentent au complet les membres de l’Église de Jérusalem, réunie autour des Douze. Luc offre des indices valides pour cette interprétation.

En effet,

- Selon Lc 24, Jésus ressuscité promet l’effusion de l’Esprit (v. 49) aux Onze et à ceux qui étaient avec eux (v. 33) ;

- La prophétie de Joël invoquée par Pierre pour faire l’interprétation de l’événement annonçait une effusion de l’Esprit sur chaque personne, fils et filles, jeunes et vieux, serviteurs et servantes (Ac 2,17-18) ;

- Toujours dans son discours, Pierre explique que le don de l’Esprit aurait été reçu par tous ceux qui se seraient repentis et auraient demandé le baptême au nom de Jésus Christ (Ac 2,38). Et les gens qui accueillirent la parole de Pierre furent "trois mille environ" (v. 41). Si, donc, à tous ces convertis fut donné l’Esprit, il serait contradictoire de penser que le don même ne descendît pas sur les 120 qui croyaient déjà en Jésus.

- Dans le cadre de la doctrine de Luc, l’Esprit promis par Jésus a un but bien précis, celui du témoignage. Jésus disait en effet : « Vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » (Ac 1,8).

 

L’Esprit permet à Marie et à l’Église d’être témoins prophétiques de ce que Dieu a fait pour son peuple (cf Ac 2,4;11.17.18) ; les Onze et ceux qui étaient avec eux (Lc 24,33.36) sont aptes à rendre témoignage (Lc 24,48) que le Christ devait souffrir et ressusciter le troisième jour (v 46) ; qu’en son nom serait prêché à tous les peuples la conversion et le pardon des péchés, à commencer par Jérusalem (v. 47) ; et que de telles choses avaient été annoncées dans les Écritures (vv. 45.46).

 

Depuis ce jour, Marie aussi fut éclairée pleinement par l’Esprit. Il est dès lors raisonnable de penser qu’elle commença à donner à l’Église les trésors jusque là gardés dans le secret de ses méditations. Elle rend témoignage de la naissance de Jésus, du chemin de son enfance...

 


A. Serra

A.SERRA, "Bibbia", Nuovo dizionario di mariologia, a cura di de Fiores, ed. san Paolo 1985, p.245-247




 Chapelet a notre Dame de l’Hospitalité   
MEDITATION DU ROSAIRE

MYSTERES JOYEUX
1- L'annonciation
Par la parole de l'ange Gabriel, Dieu demande l'hospitalité à Marie. Dieu fait sa demeure parmi nous. Aujourd'hui encore, comme Marie, Dieu nous demande de l'accueillir chez nous. Dieu nous dit « Viens chez moi, j'habite chez toi ! ».
Intention : Nous te confions Seigneur, ceux qui ne sont accueillis nulle part, qui dorment sans toit, ceux qui n'ont plus de pays. De chacun, prends pitié.
NP
JVSM

2- La visitation
Alors qu'elle accueille Dieu en elle, Marie se met en route pour aller rendre visite à sa cousine Élisabeth et se mettre à son service. Dieu nous demande aussi à nous l'hospitalité pour que nous soyons hospitaliers avec les hommes et les femmes qui nous entourent. Quand Dieu dépose sa vie divine en nous, il nous met en route. Encore faut-il que nous ayons le désir de laisser couler en nous cette source divine et de venir y boire.
Nous te confions, Seigneur, celles et ceux qui nous ont laissé venir à … (on le nom du lieu ou on est présentement) et qui attendent notre retour, notre visite. Ouvre nos cœurs à leurs attentes, Seigneur nous t'en prions.



3- La nativité
Dieu fait irruption dans le monde. Il vient au monde sans bruit. Les journalistes ne sont même pas là. Dieu vient naître dans le silence et dans la nuit. Aussi nous pouvons croire que chacune de nos vies, même les plus obscures, peuvent recevoir Dieu. C'est aussi en cela qu'il est comme nous. Il se fait l'un de nous, et plus encore, un tout petit parmi nous. Dieu est mêlé à notre vie d'homme et de femme.
Nous te confions Seigneur les enfants de ce monde, et plus spécialement, les plus petits, les plus fragiles, ceux qui ont faim, ceux qui n'ont personne pour les consoler. Mais nous te remercions pour tous ceux qui naissent dans la paix et font le bonheur de leurs parents. Prends soin, Seigneur, de tous ceux et



4- La présentation au temple
Les hommes offrent Dieu fait homme à Dieu. N'est-ce pas le plus beau cadeau que nous puissions faire à Dieu ? Mais comment faire pour lui offrir son Fils qui s'est fait homme comme nous, pour nous sauver ? Présenter Jésus à Dieu, c'est peut-être présenter au Seigneur tout ce qu'il y a d'important et de beau dans nos vies, et puis aussi tout ce qui n'est pas très beau mais que nous voudrions tellement voir changer. Présenter Jésus à Dieu, c'est lui présenter tout ce qui nous rend vivant.
Nous te présentons, Seigneur, tous ceux qui nous sont chers, les événements heureux ou graves que nous avons vécu cette année. Prends soin de nos vies et de tous ceux et celles qui les rendent belles, nous t'en prions.


5- Jésus est retrouvé au temple
Voilà l'enfant-Jésus qui a disparu. Le voilà qui suit l'étoile, il risque déjà de quitter la sécurité de ses parents pour commencer ce voyage vers son Père, au service de ses frères.
Il peut nous arriver de perdre Dieu, de ne plus savoir où il est passé ni qui il est. Confiance ! Il nous attend au Temple, c'est-à-dire au plus profond de notre coeur pour nous parler de son Père, source de toute miséricorde.
Nous te confions toutes celles et tous ceux que nous connaissons et qui craignent avoir perdu la foi. Nous te confions nos enfants, nos petits enfants et tous ceux auxquels nous aimerions parler de toi sans très bien savoir comment nous y prendre. Garde chacun d'eux, Seigneur, en ta douceur.

MYSTERES LUMINEUX

1-Le baptême de Jésus

Jésus a été baptisé dans les mains de Jean Baptiste quand le père lui a appelé son fils bien-aimé «celui-ci est mon fils bien aime en qui je mets tout mon amour écoute le». Par le baptême nous sommes guérit de ne pas savoir écouter ni parler .que l’effet de ce sacrement n’arrête pas de nous libérer de tout problème d’entendement pour être totalement a l’écoute, aux oreilles bien ouvertes, de Jésus  qui continue a nous parler du père. et que nous deviendrons des êtres de dialogue a la langue bien déliée pour l’amour, la louange et le témoignage comme Jésus lui-même. Confions tous les baptises du monde entier.

 

2-Les noces de cana

Le Christ s’est manifeste aux noces de cana quand il a change l’eau en vin il a ouvert le cœur des disciples a la foi. Rien n’est impossible a Dieu, ce qu’il nous demande c’est de croire en sa toute puissance d’amour. rendons aussi grâce pour l’intervention de Marie la première des croyants «faites tout ce qu’il vous dira».nous dit Marie Jésus est capable nous épargner de la honte, il peut lever tous nos défis il suffit juste de lui faire confiance, d’être attentif,  a sa parole nous dit marie, comme le père nous l’a déjà dit dans le baptême : écoutez le .présentons nos besoins ,problèmes personnelles et ce de nos frères au Dieu de l’impossible…prions pour que les signes de Dieu soient reconnu dans notre monde.

3-l’annonce du royaume

Jésus a proclame le royaume avec ses appels de pardon, il a inauguré un ministère de miséricorde qui durera jusqu’ a la fin du monde a travers le sacrement de réconciliation. Un royaume d’amour, de pardon, de miséricorde mt 5,1-9;Luc 6 27,-35

Jésus est venu nous apprendre le vrai bonheur «heureux les pauvres de cœur le royaume de Dieu est a eux»

Avec tous les chercheurs de Dieu nous nous adressons au vrai Dieu. nous demandons d’être de vrais témoins de sa miséricorde la ou nous vivons en aimant en pardonnant chaque jour sachant que nous aussi nous vivons de la miséricorde de Dieu. Confions les personnes que nous aimons et aussi ce que nous n’aimons pas assez. prions pour que nous puissions reconnaitre que le règne de Dieu est la.

4-La transfiguration

De la nuée, une voix disait : «celui-ci est mon fils bien-aimé, celui qu’il m’a plu de choisir. Écoutez-le.»Mt 17,5 ce Jésus transfigurer, fils bien–aimé du père va être bientôt crucifié. Face a la souffrance de la croix  la voix du fils bien-aimé ne cesse de crier : père entre tes mains je remets mon esprit. Prions pour que nous vivions en fils et fille bien-aimé de Dieu a la suite du Christ. Demandons toujours sa volonté dans nos vies.

 

5-L’institution de l’eucharistie

«Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que ma le monde ait la vie. Jésus nous sert lui-même son pain qui fait vivre. Par ce pain le christ nous atteint droit au cœur. Il  nous donne la force pour cheminer avec lui vers la  maison de notre père. Jésus nous a appelé a cette eucharistie pour louer et rendre Grace au père .que toute notre vie rendre grace a Dieu pour le pain qui nourrit notre faim de lui. En communion avec toute l’église prions pour que nous puissions partager notre pain quotidien avec ceux qui souffrent.

 

 


MYSTERES DOULOUREUX

1- L'agonie au jardin des oliviers
« Père, si c'est possible, que cette coupe s'éloigne de moi. » Jésus n'a pas souhaité la souffrance. Dieu ne souhaite jamais notre souffrance, aucune de nos souffrances. Mais son amour ne connaît pas de limite et il nous demande, même si la vie semble s'effondrer, d'essayer d'aimer encore, de continuer d'aimer, comme lui.
Nous te confions Seigneur, ceux et celles qui ont peur. Et tout particulièrement, les femmes et les hommes qui sont en situation de guerre, en Côte d'Ivoire, en Palestine, en Colombie. Apporte-leur la paix, Seigneur, nous te supplions.

2- La flagellation
Va suis l'étoile ! Mais le ciel est nuageux, Jésus ne voit plus bien cette étoile : va-t-elle le quitter au moment où Jésus a tant besoin d'elle ? Pourtant il faut continuer à avoir confiance : rien n'est vain, rien n'est perdu, dès lors que l'on cherche Dieu. On a beau traverser des déserts, des déserts où on a soif de Dieu mais où il n'y a rien à boire, des déserts où on n'a même plus soif. Même si le chemin semble mener nul part, l'étoile reste là, même derrière les nuages. Ne pas se décourager : l'étoile est là, elle luit. Et si ces nuages qui empêchent l'étoile de luire venaient de nous ? Et si ces nuages étaient notre découragement devant les échecs, les nuages de notre mauvaise humeur, de notre cynisme ? Alors marchons et laissons nous séduire par l'é Ne pas se décourager : l'étoile est là, elle luit. Et si ces nuages qui empêchent l'étoile de luire venaient de nous ? Et si ces nuages étaient notre découragement devant les échecs, les nuages de notre mauvaise humeur, de notre cynisme ? Alors marchons et laissons nous séduire par l'étoile, même quand cela nous semble impossible !
Nous te confions Seigneur, ce à qui nous avons fait du mal, ceux que nous avons négligés. Nous te confions aussi, Seigneur, même si c'est difficile, ceux qui nous ont fait du mal. Même si nous ne pouvons pas ou ne savons pas leur pardonner, toi, Seigneur, tu es plus grand que notre coeur. Prends pitié, Seigneur, du péché de tes enfants et apprends nous à nous réconcilier.



3- Le couronnement d'épine
Jésus est Roi, mais un roi à l'envers. Sa royauté n'est pas dans les armes, mais dans l'immense amour qu'il a pour nous. Il est roi, car pareil à nous hormis le péché, il veut que nous devenions pareils à lui, non des esclaves ou des serviteurs, mais des fils et des filles bien-aimés de Dieu.
Nous te confions ceux et celles qui sont persécutés pour la justice, pas seulement les martyres, mais tous ceux et celles qui dans leur famille, souffrent parce qu'ils essayent d'être artisans de paix.

4- Le portement de croix
L'immense espérance de la foi chrétienne est là : non seulement Dieu s'est fait l'un de nous, mais par amour pour l'humanité, il choisit de donner sa vie jusqu'au bout, jusqu'à souffrir, jusqu'à mourir comme un bandit.
Ce pourrait être un fiasco total. Mais pour nous, c'est le signe qu'aucun de nos malheurs ne lui est étranger : il a traversé le malheur avant nous pour le traverser avec nous.
Bénissons Celui dont la consolation secourt la lassitude de nos âmes et la faiblesse de notre coeur. Dieu est là même si nous n'avons plus soif.
Nous te confions Seigneur, tous ceux qui souffrent dans leur être, les malades, et plus spécialement les grands malades, ceux qui souffrent de maladies mentales, du sida, de handicaps graves. Nous te confions aussi ceux qui souffrent parce qu'ils sont en prison, ou encore parce qu'ils sont de grands vieillards.
De tous, prends pitié.

 



5- La mort de Jésus sur la croix
Marie et les disciples au pied de la croix recueillent les dernières paroles de Jésus, comme un vin exquis. Adorons ce mort à qui nous devons la vie. Il est la seule porte qui ouvre sur la liberté de Dieu. Mon âme a soif de Dieu mon Sauveur. Venez, adorons Le !
Le Fils de Dieu revient à la Maison de son Père après une vie accomplie.
Nous te confions, Seigneur, celles et ceux qui vont mourir, et celles et ceux qui sont morts cette année. Dieu sait l'amour qu'ils ont donné. Entre ses mains, il l'a recueilli. Ainsi, rien n'est perdu du plus secret et du plus vrai de leur vie ; rien n'est perdu et tout est sauf, en Dieu. Accueille Seigneur, ceux qui sont morts et que nous avons aimés, en ta maison.


MYSTERES GLORIEUX

1- La résurrection de Jésus
Dieu le Père a ressuscité Jésus un fils de la terre comme nous. Le Père a ressuscité Jésus en une terre nouvelle. Nous aussi nous sommes des enfants de la terre et Dieu nous ressuscite à partir de notre terre : cette terre c'est notre corps, notre vie, nos joies, nos souffrances, nos péchés. Même si notre terre ne nous paraît pas très belle et bien Dieu peut la ressusciter en un superbe jardin. Et c'est là, sur cette terre, en nous, que le Christ ressuscité a choisi d'habiter éternellement. Ainsi nous sommes tous appelés à devenir enfant de la terre ressuscité, nous avons aimés, en ta maison.

2- L'Ascension
Eh bien oui, Il est parti. Notre terre a perdu quelqu'un d'irremplaçable, Il était si modeste, lui la miséricorde de Dieu habitant parmi nous. Lui qui nous a appris à dire Notre Père. On avait quelqu'un à qui parler avec nos mots à nous.
Le Fils de Dieu est parti. Il est retourné auprès du Père « Mission accomplie ! » mais Il n'est pas reparti tout seul : Il s'est tellement bien fait à notre vie d'homme qu'il a emmené un peu de nous dans sa gloire. Il a emporté ce que nous sommes, notre terre c'est-à-dire : nos prières, nos rires et nos larmes, nos problèmes et nos questions. Ce n'est peut être pas très beau, mais c'est nous et c'est cela que Dieu aime.
Nous te confions Seigneur, tous les chrétiens qui tentent d'être les mains du Christ, qui soignent et qui consolent maintenant qu'il a disparu de nos yeux. Nous te confions toutes nos communautés, nos paroisses et ceux qui les font vivre, nos diocèses, les frères et les soeurs de l'Ordre des prêcheurs, les moines et les moniales. Donne du courage Seigneur, à tous ceux qui tentent d'annoncer que tu es vivant, parmi nous, nous t'en prions.


 

 

 

 


3- La Pentecôte
Dieu qui avait demandé à Marie d'être hospitalière avec sa cousine Élisabeth ; A la Pentecôte, il va encore plus loin. Souvenez-vous de ce qui va arriver. Des milliers de personnes de toutes les nations sont stupéfaites, chacun entend parler sa propre langue. Ces apôtres galiléens parlent la langue de chaque étranger rassemblé. La Pentecôte est véritablement la fête de l'hospitalité. Les apôtres parlent en langues, ils se mettent à parler la langue de chacun, comme un décentrement vers chaque étranger. La Pentecôte est la fête de l'hospitalité où l'Esprit Saint permet à chaque apôtre de donner l'hospitalité à l'étranger jusqu'à parler sa langue. Accueillir l'étranger avec ses mots à lui. La parole se fait alors hospitalière, la parole ouvre une demeure à l'étranger en parlant sa langue.
Nous te confions, Seigneur, toutes celles et tous ceux qui cherchent comment te donner leur vie sans partage, et particulièrement les plus jeunes. Nous te confions aussi, tous ceux, croyants ou non, qui donnent leur vie au service de leurs frères. Car nous reconnaissons en eux l'œuvre de ton Esprit. Fortifie chacun, Seigneur, nous t'en prions.

4- L'Assomption
Après une vie terrestre bien remplie, Marie entre dans la vie éternelle, dans la vie même de Dieu.
Comme nous, la vie de Marie a été une succession de choses qui naissent et puis qui meurent. Sa vie a commencé dans un coin perdu de Palestine et se termine dans le silence, sans que personne ne le sache. Marie a connu les soucis quotidiens, les larmes et un petit bouquet de joie. Comme nous, elle a dû vivre quelques heures de profonde intimité avec Dieu et puis des années bien plus ordinaires, peut être aussi la souffrance. Mais toute vie a une fin. Les belles heures comme les plus noires ont une fin et sont bien éphémères devant l'éternité que Dieu nous offre.
Nous te confions, Seigneur, nos parents. Et plus particulièrement2- L'Ascension
Eh bien oui, Il est parti. Notre terre a perdu quelqu'un d'irremplaçable, Il était si modeste, lui la miséricorde de Dieu habitant parmi nous. Lui qui nous a appris à dire Notre Père. On avait quelqu'un à qui parler avec nos mots à nous.
Le Fils de Dieu est parti. Il est retourné auprès du Père « Mission accomplie ! » mais Il n'est pas reparti tout seul : Il s'est tellement bien fait à notre vie d'homme qu'il a emmené un peu de nous dans sa gloire. Il a emporté ce que nous sommes, notre terre c'est-à-dire : nos prières, nos rires et nos larmes, nos problèmes et nos questions. Ce n'est peut être pas très beau, mais c'est nous et c'est cela que Dieu aime.
Nous te confions Seigneur, tous les chrétiens qui tentent d'être les mains du Christ, qui soignent et qui consolent maintenant qu'il a disparu de nos yeux. Nous te confions toutes nos communautés, nos paroisses et ceux qui les font vivre, nos diocèses, les frères et les soeurs de l'Ordre des prêcheurs, les moines et les moniales. Donne du courage Seigneur, à tous ceux qui tentent d'annoncer que tu es vivant, parmi nous, nous t'en prions.




Notre Dame de l’hospitalité, mère du bel amour. Priez pour nous.

 

La neuvaine a notre Dame de l’hospitalité

Au nom du père et du fils et du saint esprit, Amen

1-Invocation de l’esprit saint (veni creator)

 

2-Prière D’ouverture de la neuvaine :
Jésus, Il s'est tellement bien fait à notre vie d'homme qu'il a emmené un peu de nous dans sa gloire. Il a emporté ce que nous sommes, notre terre c'est-à-dire : nos prières, nos rires et nos larmes, nos problèmes et nos questions.
Nous confions au Seigneur, tous les chrétiens qui tentent d'être les mains du Christ, Donne du courage Seigneur à tous ceux qui tentent d'annoncer que tu es vivant, parmi nous…

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 Dieu qui avait demandé à Marie d'être hospitalière avec sa cousine Élisabeth ; A la Pentecôte, il va encore plus loin. Souvenez-vous de ce qui va arriver. Des milliers de personnes de toutes les nations sont stupéfaites, chacun entend parler sa propre langue. Ces apôtres galiléens parlent la langue de chaque étranger rassemblé. La Pentecôte est véritablement la fête de l'hospitalité. Les apôtres parlent en langues, ils se mettent à parler la langue de chacun, comme un décentrement vers chaque étranger. L’hospitalité à l'étranger jusqu'à parler sa langue. Accueillir l'étranger avec ses mots à lui. La parole se fait alors hospitalière, la parole ouvre une demeure à l'étranger en parlant sa langue.
Nous te confions, Seigneur, toutes celles et tous ceux qui cherchent comment te donner leur vie sans partage, et particulièrement les plus jeunes. Nous te confions aussi, tous ceux, croyants ou non, qui donnent leur vie au service de leurs frères. Car nous reconnaissons en eux l'œuvre de ton Esprit. Fortifie chacun,
 Nous te confions aussi Seigneur, ceux qui ne sont accueillis nulle part, qui dorment sans toit, ceux qui n'ont plus de pays. De chacun, prends pitié.

Un chant a notre Dame

3-Intention du jour

4-Méditer Le chapelet du jour

5-Oraison finale.

Dieu qui, Par la parole de l'ange Gabriel, a demande l'hospitalité à Marie. Nous te demandons par Marie de  venir faire ta demeure parmi nous. Comme Marie, ouvre nos cœurs pour  t'accueillir chez nous. Toi qui nous dit « Viens chez moi, j'habite chez toi ! ».Souffle  sur nous le vent de l’esprit de la pentecôte pour nous apprendre a parler la langue de l’amour, par le Christ notre Seigneur .amen

 

 

 

PRIERE A Notre Dame du Foyer

Marie protectrice de notre foyer, Mère de l’Église universelle, nous te confions tous les foyers du monde, QU’ILS SOIENT SIGNES DE L’AMOUR GRATUIT et permanent de Dieu pour son peuple.

Marie nous t’ouvrons toute grande les portes de notre foyer pour mieux vivre, avec ton aide, les valeurs humaines et évangéliques.

Marie facilite entre nous l’unité : Apprends nous a nous aimer avec nos différences .Et aussi a nous pardonner de n’être pas parfait.

Marie tu as toute notre confiance et tu es notre mère

Et tu nous conduis amoureusement à ton fils Jésus. Notre Dame d’hospitalité, mère du bel amour priez pour nous. Amen (René Laberge, o.m.i)

 

Intentions pour chaque jour

Jour 1 -Pour la justice ,1mn de silence  prions pour… (On peut citer des noms)

Jour 2 -Pour les familles

Jour 3 -Pour le respect de la vie

Jour 4 -Pour l’église

Jour 5  -Pour les personnes seules, exilées, refugiées

Jour 6 -Pour la sante des malades…

Jour 7 -Pour les blessés de la vie

Jour 8 -Pour les jeunes

Jour 9 -Pour les défunts de nos familles

 

 

 

 

 

litanies de la divine providence

 

 

eigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils de Dieu, rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Esprit saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, Digne objet de l’amour des Anges et des hommes, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, conduite par le coeur de Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, qui gouvernez tout avec nombre, poids et mesure, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, espérance de notre salut, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, consolation de l’âme pèlerine, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, chemin du ciel, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, guide fidèle de l’âme dans tous les dangers, pour nous les faire éviter, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, digne dispensatrice de grâces, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, trésor inépuisable de tous biens, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, soutien des justes, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, espérance des pécheurs les plus délaissés, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, refuge des misérables, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, recours dans tous les besoins, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, calme dans les tempêtes, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, repos du coeur, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, asile des affligés, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, remède efficace à toutes sortes de maux, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, qui nourrissez ceux qui ont faim, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, source de rafraîchissement, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, appui des pauvres, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, soutien de la veuve et de l’orphelin, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, attribut divin qui méritez nos hommages, ayez pitié de nous.

Nous exaltons, Seigneur, votre providence, Et nous nous soumettons à tous ses décrets sur nous. Ainsi soit-il.

 

 


          ...Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.Notre Dame d'Hospitalité reste avec nous , prie pour nous.[...]





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