Foyer Hospitalité, maison de prière et d'accueil

proverbe !!!

Hospitalité haïtienne 

 

  •  « Kay piti nat anba bwa" 
    La maison est petite, on prend ses nattes sous le bras  (Même si on est un peu juste, il faut faire de la place pour accueillir et héberger tout le monde)
  • « Manje kwit pa gen mèt” 
    La nourriture cuite n’a pas de maître  (Il faut partager avec quiconque arrive à l’heure du repas) 
  • « Sa pòv genyen se li l pote nan mache » : 
    Ce que le pauvre possède c’est ce qu’il apporte au marché  (Il faut offrir ou savoir se contenter de ce que l’on a)
  • « Bay piti pa chich » 
    Donner peu ne signifie pas qu’on est pingre (On donne ce qu’on a. Sous entendu : si on avait beaucoup, on donnerait davantage)
  •  « Se anvi bay ki bay » : 
    C’est parce qu’on a vraiment envie qu’on a donné (Faire un geste de générosité alors qu’on est soi-même dans une situation précaire)

 

Sagesse

  •  « Konn li pa di lespri pou sa » : 
    Savoir lire ne veut pas dire qu’on a de l’esprit (Être lettré ne signifie pas qu’on est intelligent pour autant)
  •  « Konesans se richès » : 
    La connaissance c’est de la richesse
  • « Bwa pi wo di li wè lwen, men grenn pwomennen di li wè pi lwen pase l » 
    L’arbre le plus haut dit qu’il voit loin, mais la graine qui se promène dit qu’elle voit plus loin que lui  (Celui ou celle qui voyage a plus de chance de découvrir des choses que ne verra pas celui ou celle qui ne se déplace jamais)
  • « Rayi chen, men pa di l fimen tabak » : 
    On peut détester le chien, mais on ne doit pas dire qu’il fume (Il ne faut pas accuser quelqu’un de ce dont il n’est pas capable)
  • « Pa janm koupe dwèt moun k ap ba ou manje » : 
    Ne jamais couper le doigt de celui ou celle qui te donne à manger (Ne pas se montrer ingrat ou méchant vis-à-vis de quelqu’un qui t’aide)
  • « Lè bab kanmarad ou pran dife, mete pa ou alatranp » : 
    Lorsque la barbe de ton camarade prend feu, tu peux commencer à mettre la tienne dans la trempe (Il ne faut pas se réjouir lorsque le malheur frappe chez le voisin. Car, nul n’est jamais complètement à l’abri)
  • « Bat chen an tann mèt li » : 
    Battez le chien, attendez son maître (Quand on fait du mal à quelqu’un qui est incapable de se défendre, il faut s’attendre à des représailles de la part de ses proches)
  •  « Twò prese pa fè jou louvri » : 
    Être trop pressé ne fait pas se lever le jour  (Cela ne sert à rien de se précipiter)

 

La famille, les enfants

  • « San se san, dlo se dlo » : 
    Le sang c’est le sang, l’eau c’est l’eau (Quelles que soient les circonstances, on reste toujours sensible à la situation de quelqu’un avec lequel on a des liens du sang)
  • « Pitit se richès malere » 
    Les enfants c’est la richesse des pauvres
  •  « Pitit se baton vyeyès » : 
    Les enfants c’est le bâton de la vieillesse (Les enfants sont l’assurance-vie des personnes âgées)
  •  « Tanbou bat nan raje, men se lakay li vin danse » 
    Le tambour ou la musique se joue dans les bois, mais la danse vient s’exécuter à la maison (Les actes qu’on commet en dehors du domicile ont de toute façon des répercussions sur le reste de la famille ou seront connus de la famille)
  •  « Koulèv ki gen ke pa janbe dife » : 
    Une couleuvre ayant une queue ne traverse pas le feu (Il faut être prudent ou il ne faut pas prendre de risques inutiles quand on a de la famille et/ou des responsabilités)
  • « Manman chen pa janm mòde pitit li jous nan zo » : 
    Une chienne ne mord jamais ses petits jusqu’aux os (On ne peut pas faire mal à son propre enfant ou à sa propre chair)
  •  « Tete pa janm twò lou pou mèt li » : 
    Les seins ne sont jamais trop lourds pour les gens qui les ont  (Même si c’est difficile, on s’efforce toujours d’assumer ses responsabilités quand il s’agit de ses propres biens ou de sa progéniture) 
  •  « Dwèt ou santi ou pa ka koupe l jete » : 
    Même si tes doigts puent, tu ne peux pas les couper pour les jeter (Que quelqu’un fasse des choses préjudiciables aux membres de sa famille, on ne peut pas s’en débarrasser ou le tuer pour autant)
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Leçons de vie

  • « Jan chat mache lajounen se pa konsa li peche lannwit » : 
    La façon dont le chat marche le jour est différente de la façon dont il chasse la nuit  (Il ne faut pas se fier à l’apparence)
  •  « Se lè kay pran dife ou konn konbyen kokobe ki te ladan » : 
    C’est lorsqu’une maison brûle qu’on sait combien il y avait de handicapés à l’intérieur (Lorsqu’une affaire éclate au grand jour, on est souvent surpris par l’identité des protagonistes)
  •  « Se rat kay k ap manje kay » : 
    C’est le rat de la maison qui la mange (Pas besoin d’aller chercher ailleurs, le coupable se trouve dans le cercle rapproché (familial ou amical))
  • « Rat manje kann, zandolit mouri inosan » 
    Les rats mangent la canne à sucre, les anolis (espèce de lézard) meurent innocents (Les innocents payent pour les coupables)
  • « Twou manti pa fon » : 
    Le trou du mensonge n’est pas profond (La vérité finit toujours par éclater au grand jour)
  •  « Moun ki ba ou konsèy achte kabrit nan lapli, se pa li ki ede w pran swen li nan lesèk » : 
    Ceux ou celles qui te conseillent d’acheter des chèvres pendant la pluie ne sont pas ceux ou celles qui t’aident à les nourrir quand vient la sécheresse (Les conseilleurs ne sont pas les payeurs)
  •  « Chay sot sou tèt tonbe sou zèpòl » 
    Le fardeau sort de la tête pour atterrir sur les épaules (Dans le langage vaudou, pour dire que quelqu’un est ou sera épargné (guéri) au détriment d’un membre de sa propre famille qui périra a sa place)
  • « Dan pouri se sou fig mi li gen fòs » : 
    Les dents pourries exercent leur force contre les bananes mûres  (Les lâches s’en prennent toujours aux plus faibles)
  • « Sa w fè se li ou wè » : 
    Ce que tu fais, c’est ce que tu vois (Tu récoltes ce que tu as semé)
  • « Jan chache, jan twouve » : 
    La façon dont on cherche, c’est la façon dont on trouve (Tu l’as cherché ! ou tu l’as mérité !)

 

Paroles d'espoir, de luttes

  • « Jistis Bondye se kabwèt bèf » : 
    La justice de Dieu, c’est une charrette tirée par un bœuf  (La justice divine est semblable à une charrette, lente mais efficace. Sous entendu, qu’elle se produira tôt ou tard)

 

  •  « Toutan tèt poko koupe, li espere pote chapo » : 
    Tant que la tête n’est pas coupée, elle a l’espoir de porter le chapeau (Tant qu’on est vivant, il faut lutter sans jamais désespérer)
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