Foyer Hospitalité, maison de prière et d'accueil

Une École d'Hospitalité

 «Ne rien vouloir et ne rien chercher d'autre, sinon, en toutes choses et par tous les moyens, une plus grande louange et gloire de Dieu Notre Seigneur»Saint Ignace de Loyola, cela resume le but de notre recherche.

 
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1 -Avec  Marie sainte mere de Dieu

L'Annonciation et la visitation
Marie nous donne des Leçons de :
charité et de zèle, de prévenance et d'amabilité! Leçons de mortification, d'humilité, de sanctification des actions communes et des relations nécessaires avec le monde!


A Nazareth:
Leçon de silence, de vie familiale, de travail

Ô silence de Nazareth, enseigne-nous le recueillement, l’intériorité, la disposition à écouter les bonnes inspirations et la parole des vrais maîtres ; enseigne-nous le besoin et la valeur des préparations, de l’étude, de la méditation, de la vie personnelle et intérieure, de la prière que Dieu voit seul dans le secret.

La vie à Nazareth, école de l'Evangile (Paul VI)

Nazareth est l’école où l’on commence à comprendre la vie de Jésus ; l’école de l’Évangile. Ici, on apprend à regarder, à écouter, à méditer, à pénétrer la signification si profonde et si mystérieuse de cette très simple, très humble et très belle manifestation du Fils de Dieu. Peut-être apprend-on même insensiblement à imiter. Ici, on apprend la méthode qui nous permettra de comprendre pleinement qui est le Christ.

Nazareth, cadre du séjour du Christ parmi nous...

Ici on éprouve le besoin d’observer le cadre de son séjour parmi nous : les lieux, les temps, les coutumes, le langage, les pratiques religieuses, en un mot tout ce dont s’est servi Jésus pour se révéler au monde. Ici tout parle, tout a un sens. Tout revêt une double signification : une signification purement extérieure d’abord, celle que les sens et les facultés de perception immédiate peuvent tirer de la scène évangélique, celle des gens qui regardent l’extérieur, qui se contentent d’étudier et de critiquer le vêtement philologique et historique des Livres saints, ce que le langage biblique appelle « la lettre ».

 

Cette étude, certes, est importante et nécessaire, mais qui s’y arrête demeure dans l’obscurité, elle peut même susciter l’orgueilleuse illusion du savoir chez ceux qui observent les aspects extérieurs de l’Évangile sans avoir le regard limpide, le cœur humble, l’intention droite et l’âme en prière. L’Évangile ne livre, en effet, sa signification intérieure, c’est-à-dire la révélation de la vérité, de la réalité qu’à la fois il manifeste et soustrait aux regards, qu’à celui qui se met en accord avec la lumière, accord venant de la rectitude de l’esprit, c’est-à-dire de la pensée et du cœur – condition subjective et humaine que chacun devrait se procurer lui-même – mais accord venant en même temps de l’impondérable, libre et gratuite illumination de la grâce.

Il y a une "spiritualité de Nazareth", à l'école de la vie cachée de Jésus chez ses parents

Celle-ci, en raison du mystère de la miséricorde qui régit le destin de l’humanité, ne fait jamais défaut ; du moins en certaines heures et sous certaines formes, elle ne fait jamais défaut aux hommes de bonne volonté. C’est ce que l’on nomme « l’esprit ». Ici, à cette école, on comprend la nécessité d’avoir une discipline spirituelle, si l’on veut suivre l’enseignement de l’Évangile et devenir disciples du Christ. Oh ! comme Nous voudrions redevenir enfant et Nous remettre à cette humble et sublime école de Nazareth ! Comme Nous voudrions, près de Marie, Nous initier à la vraie science de la vie et de la sagesse supérieure des vérités divines !

 

Mais Nous ne faisons que passer. Il Nous faut donc renoncer à ce désir de poursuivre ici l’éducation jamais achevée à l’intelligence de l’Évangile. Nous ne partirons pas cependant sans avoir recueilli à la hâte, et comme à la dérobée, quelques brèves leçons de Nazareth :

Leçon de silence, de vie familiale, de travail :

Que renaisse en nous l’estime du silence, cette admirable et indispensable pause de l’esprit; en nous qui sommes assaillis par tant de clameurs, de tracas et de cris dans notre vie moderne bruyante et hypersensibilisée. Ô silence de Nazareth, enseigne-nous le recueillement, l’intériorité, la disposition à écouter les bonnes inspirations et la parole des vrais maîtres ; enseigne-nous le besoin et la valeur des préparations, de l’étude, de la méditation, de la vie personnelle et intérieure, de la prière que Dieu voit seul dans le secret.

 

Que Nazareth nous enseigne ce qu’est la famille, sa communion d’amour, son austère et simple beauté, son caractère sacré et inviolable ! Apprenons de Nazareth que la formation qu’on y reçoit est douce et irremplaçable, et que, sur le plan social, elle est primordiale et incomparable.

 

Ô Nazareth, maison du « Fils du charpentier », c’est ici que nous voudrions comprendre et célébrer la loi sévère et rédemptrice du labeur humain; ici rétablir la conscience de la noblesse du travail ; ici rappeler que le travail ne peut être une fin en soi, mais que sa liberté et sa noblesse lui viennent, en plus de sa valeur économique, des valeurs qui la finalisent. Comme nous voudrions enfin saluer ici tous les travailleurs du monde entier et leur montrer leur grand modèle, leur frère divin, le prophète de toutes leurs justes causes : le Christ notre Seigneur !

 

 


 

Paul VI,

Discours du 5 janvier 1964 à la Basilique de l'Annonciation à Nazareth

 
Au noce de Cana :

Jésus accepte sa mission et Marie est l’instructrice de ses premiers pas.
Marie ne donne aucun ordre, n’intime aucun commandement. Elle se contente d’attirer l’attention de son fils sur la situation et de faire confiance aux potentialités cachées de Jésus, aux virtualités dont il est porteur et qu’elle a pressenties. Sitôt réalisé le passage du Fils à la vie publique, la mère entre dans le silence et accepte la distance que Jésus ne cessera de marquer à l’égard de son entourage, tout tendu qu’il est vers la fraternité universelle.

A la pentecote

Un cénacle de miséricorde

Peu après, Pierre rappellera que Judas fut le guide de ceux qui arrêtèrent Jésus (v. 16). Le retour sur cette défection à laquelle fit suite celle de Pierre lui-même (Lc 22,34,54-62) fait aussi de la communauté de Jérusalem un cénacle de miséricorde, de pardon : Marie est entourée de ceux qui abandonnèrent le Maître dans l’heure des ténèbres (cf Lc 22,53). Marie est, comme Jésus, toute miséricorde.

 

La Vierge Marie, au coeur de la culture de vie

Marie est la Mère de la Vie : d'abord, par l'Incarnation elle a accueilli en son sein Celui-là même qui est la Vie, le Verbe divin "venu donner la vie au monde"; ensuite, à l'heure de la Passion elle a accueilli, au pied de la Croix du Golgotha, la maternité universelle  sur chacun des enfants des hommes, que son Fils crucifié lui proposait en lui montrant l'apôtre Jean : "Voici ton fils"... (cf Jn 19, 26). 

 

Marie est donc au coeur de la culture de vie, au plan naturel comme au plan surnaturel. En tant que mère de l'enfant Jésus, elle a comme toute mère, l'expérience de la maternité humaine et de tout ce qu'implique de don de soi l'éducation au quotidien d'un petit enfant jusqu'à son âge d'homme. Jésus n'a-t-il pas vécu la vie de la Sainte Famille à Nazareth, pendant trente années ? En tant que Mère des hommes et de l'Eglise, Marie exerce une maternité spirituelle sur tous ceux qui acceptent d'entrer dans l'alliance avec son Fils par le baptême chrétien.

 

De même la contemplation de Marie et de Joseph, au sein de la Sainte Famille de Nazareth, éclaire-t-elle d'un jour approfondi et renouvelé les vocations respectives de l'homme et de la femme : Marie et Joseph s'aimaient et même si leur amour était vécu dans une chasteté totale, ils étaient véritablement époux et vivaient un vrai mariage du coeur et de l'âme. Et pourtant, que d'obstacles humainement très éprouvants auraient pu briser un tel amour !

 

Dès lors, comment ne pas nous tourner tout particulièrement vers Marie, mère, épouse, éducatrice et porteuse de Celui qui est la Vie même, spécialement en ce qui concerne les problèmes qui touchent la vie de famille, l'éducation, l'accueil de la vie, l'accueil de l'amour dans le couple ? 

 



2- Avec Abraham

 



 

 
Dieu fait passer Abraham

L’appel d’Abraham et son voyage vers la terre promise sont d’une grande instruction pour le croyant. Chaque authentique chrétien a entendu l’appel de Dieu à quitter ce monde pour passer dans «un autre lieu».

C’est donc un voyage qu’entreprend le croyant. Il passe par un désert, le monde présent, et s’accomplit par étapes successives. Ces étapes, si elles sont différentes pour chacun, ont en commun d’être sous la main souveraine et vigilante de Dieu.

Térakh, père d’Abraham, avait quitté la Mésopotamie (Genèse 11:31), avec sa famille, et s’était établi à Charan, à mi-chemin entre Ur, d’où il était parti, et Béthel, où Abraham dressera son campement. L’Écriture ne dit pas pourquoi il s’est arrêté à Charan, mais elle déclare que Térakh mourut à Charan.

Ce patriarche, Térakh, est présenté comme ayant pris l’initiative de quitter Ur pour aller à Charan (Genèse 12:8). C’est seulement après la mort de son père, qu’Abraham s’en ira, selon le commandement de l’Éternel, jusque dans le pays de la promesse, en Canaan.

Étienne dit clairement que «Dieu le fit passer»; c’est-à-dire que l’ensemble des événements traversés par Abraham était sous la main de Dieu qui poursuivait Son but. Térakh, quittant Ur, l’arrêt en Charan, la mort de Térakh, le départ de Charan, le détour en Égypte à cause de la famine ... sont autant d’étapes coordonnées pour amener Abraham au pays de Canaan, le pays promis. Ces étapes ont concouru à l’épanouissement de la vocation d’Abraham que Dieu fit passer ... plus loin.

Tout chrétien, qui a entendu l’appel de Dieu, peut avoir la même assurance qu’il sera conduit par une main souveraine, quelles que soient les étapes, jusque dans la Canaan céleste. C’est ce qu’exprime l’apôtre quand il dit aux Thessaloniciens: 

«Celui qui vous appelle est fidèle, qui aussi le fera»( 1 Thessaloniciens 5:24)

Vous trouvez la vie chrétienne trop difficile, la course trop longue, les obstacles trop nombreux, la dépense d’énergie trop grande? Prenez courage! Dieu veut corriger votre vision afin de vous faire passer dans le pays!

Vous jugez les circonstances défavorables, irritantes, hostiles? Un problème insoluble, une maladie chronique, une opposition extérieure insoutenable ... le découragement intérieur vous rongent? Mais prenez courage! Dieu permet cette fournaise ... et vous fera passer dans le pays!

Quelqu’un se croit-il oublié de Dieu, sous un ciel apparemment fermé, dans l’obscurité spirituelle et l’angoisse à cause d’une discipline mal acceptée et mal supportée? Prenez courage! Dieu veut faire briller Sa lumière et vous faire passer dans le pays!

Dans les huit premiers versets du chapitre 7 des Actes, il est fait mention de quatre pays :

Le «pays que je te montrerai», vers lequel Abraham se dirigeait. 
Ensuite, «le pays des Chaldéens» d’où il était sorti. 
Puis il est écrit qu’«il habita en Charan», le pays dans lequel il est resté jusqu’à la mort de son père. 
Enfin «une terre étrangère» où lui-même et sa descendance ont séjourné.

Si nous suivons maintenant le tracé du voyage d’Abraham nous pouvons en tirer des enseignements précieux pour notre vie.

I. Abraham habitait la Mésopotamie, un pays fertile, berceau de la civilisation sumérienne, et c’est là, dans les ténèbres profondes du paganisme et de l’idolâtrie, que «le Dieu de gloire

Abraham recoit des visiteurs

Un jour, après qu'Abram avait vécu dans le pays de Canaan depuis bien des années, l'Éternel lui parla et lui dit: « Je suis le Dieu tout-puissant. Marche devant ma face, et sois intègre. » Abram se prosterna, le visage contre terre lorsqu'il entendit la voix de Dieu. Il écouta tandis que Dieu continuait : « Tu deviendras père d'une multitude de nations. On ne t'appellera plus Abram; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations. » Dieu promit à Abraham qu'il y aurait des rois parmi sa postérité et que tout le merveilleux pays de Canaan leur appartiendrait. Dieu promit qu'il serait leur Dieu.

Abraham dans sa tenteBien qu'Abraham et sa femme n'aient pas eu d'enfants, ils croyaient cependant en la promesse de Dieu qui déclarait que le pays de Canaan appartiendrait à leurs enfants et à leur postérité.

Et cette promesse se réalisa, car les enfants d'Israël possédèrent tout le pays de Canaan. Des rois puissants comme David et Salomon régnèrent sur Israël.

Et Jésus, le Sauveur promis, naquit tout près de l'ancienne demeure d'Abraham à Hébron. Abraham ne vécut pas assez longtemps pour voir sa postérité habiter le pays de Canaan; cependant, il crut à la promesse que Dieu lui avait faite.

Abraham accueillent trois visiteursPar une chaude journée d'été Abraham était assis à l'entrée de sa tente. Un grand chêne répandait son ombre sur la tente et rafraîchissait la cour. Dans le lointain, Abraham distingua trois hommes qui cheminaient sur la route poussiéreuse qui passait devant sa tente.

Sans attendre qu'ils soient arrivés jusque chez lui, il courut à leur rencontre et les invita à entrer dans sa tente pour s'y reposer tandis qu'il irait chercher de l'eau pour leur laver les pieds et préparer des aliments pour les restaurer.

Les voyageurs acceptèrent son invitation et se dirigèrent vers la tente. Abraham se hâta d'aller trouver Sara afin qu'elle prépare un repas pour les voyageurs. Abraham apporta du pain, de la crème et du lait qu'il plaça devant ses visiteurs.

Les visiteurs se reposentPuis il se tint près de la table pendant qu'ils mangeaient. Lorsque les hommes se furent reposés, ils se remirent en route dans la direction de Sodome.

Abraham leur fit un pas de conduite afin de leur montrer le chemin. L'un des trois hommes était le Seigneur lui-même, et les deux autres étaient des anges. Abraham avait reçu des anges chez lui, mais à ses yeux ils n'étaient que des voyageurs las, et il avait fait de son mieux pour bien les recevoir.


Les visiteurs se restaurentEt tandis qu'ils marchaient ensemble, le Seigneur dit: « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ? Car je l'ai choisi, afin qu'il ordonne à ses fils et à sa maison après lui, de garder la voie de l'Éternel. »

Parce qu'Abraham avait enseigné à ses serviteurs et aux enfants qui vivaient dans sa maison à obéir à Dieu, Dieu pouvait avoir confiance en lui. Dieu savait que lorsque Abraham aurait des enfants à lui, il leur enseignerait à obéir, aussi décida-t-il de dire à Abraham ce qu'il allait faire. Et Dieu continua à parler avec Abraham tandis que les deux anges prenaient la direction de Sodome. Abraham avait compris que c'était le Seigneur qui lui rendait visite. Et le Seigneur lui dit qu'il allait détruire les villes de Sodome et de Gomorrhe.

Les visiteurs partent vers SodomeAbraham fut bouleversé car son neveu Lot et sa famille habitaient Sodome. Aussi Abraham demanda-t-il : « Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville... Ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d'elle ? »
Et Dieu promit: « Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville à cause d'eux. »
Humblement, Abraham demanda encore : « Peut-être des cinquante justes en manquera-t-il cinq ? »

Et Dieu répondit: « Je ne la détruirai point si j'y trouve quarante-cinq justes. »
« Peut-être s'y trouvera-t-il quarante justes », dit encore Abraham.

Et Dieu dit: « Je ne ferai rien, à cause de ces quarante. »
Abraham était persuadé qu'il devait y avoir au moins quarante justes dans la ville. Pourtant, il demanda encore :
« Que le Seigneur ne s'irrite point, et je parlerai. Peut-être s'y trouvera-t-il trente justes. »
Et Dieu répondit: « Je ne ferai rien, si j'y trouve trente justes. »
« Peut-être s'y trouvera-t-il vingt justes?
« Je ne la détruirai point à cause de ces vingt. »
Abraham dit: « Je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s'y trouvera-t-il dix justes ? »
Et la promesse du Seigneur fut: « Je ne la détruirai point à cause de ces dix justes. »

Abraham parlementeLe Seigneur poursuivit sa route et Abraham retourna vers sa tente, sous le grand chêne.
Le lendemain, Abraham se leva de bonne heure. Il sortit de la tente et regarda dans la direction de Sodome. Et voici qu'une fumée épaisse s'élevait de la terre; il comprit qu'il n'y avait même pas dix personnes qui, dans cette ville, aimaient Dieu. Lot et sa famille ne purent sortir de la ville que parce que les anges les prirent par la main et les conduisirent. Tout ce que le Seigneur avait annoncé à Abraham arriva comme il l'avait dit.




Invitation a la halte

Foyer d'HOspitalité Maison de Prière et d`Accueil(un endroit ou nourrir l'âme et le corps)

 

Saisir l'essentiel
Tu as besoin de halte parce que ta vie risque de s'écouler en occupations secondaires où tu n'as jamais le temps ni les moyens de saisir l'essentiel. Tu ne sais plus où tu en es, si tu perds ou si tu ne perds pas ton temps, si tu es en train de vivre ta vie ou de la perdre. Laisse se décanter ce que tes activités, même les plus légitimes, laissent d'opaque derrière elles pour retrouver la transparence de tes véritables intentions.

 



 

Ecouter la parole
Tu as besoin de t'arrêter parce que tu sais qu'il y a quelque chose à écouter, qu'il y a une espérance pour toi et pour le monde : un secret, une bonne nouvelle à percevoir. Ta foi n'est pas qu'une leçon apprise, il te faut apprendre encore d'une manière nouvelle ce que tu sais déjà, pour l'entendre prononcer à ton intention, sans intermédiaire, par Celui qui l'affirme et s'en porte garant. L'ayant entendue comment la garderas-tu ?

Comment grandiras-tu dans la foi ? Comment inventeras-tu des voies nouvelles dans un monde qui se renouvelle sans cesse ? Comment t'émerveilleras-tu assez, comment laisseras-tu gonfler ton Merci pour l'adresser au Père dans la joie d'une prière jaillissante ? La halte n'est rien en soi. Mais si tu veux prendre la parole de Dieu au sérieux, elle est un moyen qui t'est offert.

Retrouver la prière
Il nous est difficile de prier. Le constater est banal. Mais quelles conséquences tirons-nous de cette constatation tant de fois refaite ? Découragement ? Vient alors le moment de se tourner vers Dieu «Seigneur ouvre nos lèvres, et nos bouches publieront ta louange !» Car la prière n'est pas d'abord ma prière individuelle, mais elle est toujours vécue par le «nous» communautaire de l'Eglise. Hommes et femmes absorbés par 


de  multiples tâches se retrouvent et se rejoignent là où la prière rythme le temps quotidien. Il est bon de retrouver ainsi les  frères d'un jour ou de toujours et de mêler nos voix à la louange commune, répondant à la Parole de Dieu elle-même.



 


Des lieux de halte

De tels lieux sont nombreux. Des antiques monastères qui ont préservé à travers les siècles une source fraîche, aux expériences nouvelles, ces lieux jalonnent l'espace du peuple de Dieu. Partout sont offerts : une halte, une prière quotidienne, une chambre et des frères avec qui partager. Le FdH est un de ces lieux qui se proposent de t'accueillir

seul, en couple ou en famille avec tes enfants. Les enfants sont accueillis à part entière : ils posent des questions, vivent le partage fraternel et découvrent la prière et le silence à la chapelle…

Ecoute et rencontre

Nous t'invitons à être disponible. Abandonne tes préoccupations, poursuis la paix, recherche là. Ici, tu as l'occasion de tracer des repères pour ta vie, de connaître la louange gratuite de Dieu, d'écouter Dieu qui t'a attiré dans ce lieu à l'écart pour te parler personnellement. Ici, tu as la possibilité de confronter avec d'autres ton engagement dans l'église et dans le monde.




 

Accueillir la diversité

Ici, tu trouveras sûrement des chrétiens de différentes églises, de diverses tendances, de sensibilités différentes, mais aussi des non-croyants : essaie de voir en chacun le visage du Christ, ne blesse personne et écoute jusqu'à comprendre ce qui les anime profondément : tous sont tes frères, des hommes à l'image de Dieu, comme toi.


Rejoindre ta vie

Ton séjour terminé, empresse-toi de rejoindre ta vie de tous les jours : Dieu veut faire de toi un instrument, un témoin qui parle le message de l'Evangile là où tu vis, dans ta famille, dans tes loisirs, dans ton travail, dans ta paroisse, dans ton église. Tu n'es pas venu ici pour t'évader mais pour te reconfirmer dans la foi et dans l'engagement en faveur des frères avec lesquels tu vis.

Photo d'une route sinueuse Images photos de routes sinueuses à Chypre 

 

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