Foyer Hospitalité, maison de prière et d'accueil

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Accueillir


Accueillir notre humanité

La prise de conscience que nous appartenons à une humanité commune, et que cette appartenance est plus fondamentale que tout autre appartenance, a changé beaucoup de mes attitudes et ma vision de l'être humain. Elle m'a aidé à me libérer de compulsions égocentriques et de blessures intérieures, m'a incité à mieux accueillir ceux qui sont différents, les « étrangers », et même ceux qui nous agressent, les « ennemis ». Passer de l'égoïsme à l'amour, de l'esclavage à la liberté, de l'enfermement sur soi à l'ouverture aux autres, c'est grandir ; c'est le chemin vers la pleine maturité humaine.

Nous sommes tous appelés à la libération du coeur, à nous ouvrir aux autres et à découvrir ce qui fait le fond de notre être, notre humanité commune. Mais cette libération est un long cheminement, depuis l'angoisse et l'enfermement sur nous-mêmes, où nous nous sentons coupés des autres, jusqu'à un amour plénier qui nous transforme et nous permet d'aider les autres à se transformer. Ce cheminement, nous ne pouvons l'accomplir seuls. Il implique que nous appartenions, à un moment ou un autre, à un groupe ouvert qui aide chacun à vivre un dialogue harmonieux avec les autres, à l'intérieur comme à l'extérieur du groupe. [...]

On peut s'étonner que les faibles et les exclus puissent être des maîtres en humanité, mais c'est la vérité que je découvre en vivant avec eux.

Jean Vanier, Accueillir notre humanité, Ed. Presses de la Renaissance


 

Accepter la différence

Peut-on être indifférent à la différence ? Certainement pas. Tout existant est unique comme les empreintes. Nous sommes, tous, différents les uns des autres afin de permettre à l'existence de faire surface pour qu'elle puisse s'animer et prendre vie par la suite.

En effet, si on prend l'exemple des dessins animés, on s'aperçoit que c'est grâce à la répétition dans la différence qu'on arrive à donner la vie à une image. C'est en répétant la même chose, avec l'insertion d'un rien de différence, qu’on arrive à souffler le mouvement dans l'inerte.

La différence réside dans l'infiniment petit comme dans l'infiniment grand. Elle est indispensable à l'échelle individuelle, familiale, sociale, planétaire ou même existentielle. C'est elle qui nous permet de nous propulser vers l'avant indéfiniment. Elle avait aussi permis la naissance de l'univers, dont l’existence avait fini par engendrer la nature humaine qui poursuit, à son tour, son évolution en n'étant jamais la même deux temps de suite.

De même que le temps se répète et se suit sans se ressembler, l'ensemble de l'existence se répète en étant, constamment, différent.  C'est là que réside le secret et la force de l'existence, dans la différence du semblable, dans le semblable de la différence.

C’est grâce à cette différence dans l'espace et dans le temps que les choses arrivent à prendre forme et à évoluer vers l'éternité en toute indifférence.

Samia LABIDI, Revue T’AIME@TIC, juin 2001, www.assoaime.net

 

Qui perd gagne

Ce n'est pas une plaisanterie mais une belle histoire... Une belle histoire ...

A un dîner bénéfice, le père d'un enfant handicapé a prononcé un discours inoubliable. Le voici :

« On dit que Dieu fait tout avec perfection...Mais où est la perfection en Shay, mon fils ? Mon fils ne peut pas comprendre les choses comme le peuvent les autres enfants. Mon fils ne peut pas se souvenir des faits ni des chiffres comme le peuvent les autres enfants. Où est donc la perfection de Dieu ?

Je crois, a-t-il poursuivi, qu'en créant un enfant handicapé comme mon fils, la perfection que cherche Dieu est comment nous réagissons à cet enfant... Voici une petite anecdote  pour vous illustrer mes propos.

Un après-midi, Shay et moi nous promenions près d'un parc ou des garçons que Shay connaissait jouaient au base-ball. Shay me dit : « Penses-tu qu'ils me laisseront jouer ? »  Je savais que Shay n'est pas du tout  le genre de coéquipier que les garçons recherchent d'habitude, mais j'espérais que l'on permette à Shay de jouer. Je demande donc à un des joueurs de champ si Shay peut participer.

Le garçon y pense pendant quelques instants et dit : « Nous perdons par six points et nous sommes à la huitième manche. Je suppose qu'il peut faire partie de notre équipe et avoir l'occasion de frapper au neuvième tour ». Shay poussa un sourire énorme.

On dit à Shay de mettre le gant et de prendre sa position. A la fin de la huitième manche, l'équipe de Shay marque quelques points mais traîne toujours par trois points.

Au bout du neuvième tour, l'équipe de Shay gagne encore un point ! L'équipe a maintenant deux retraits, les buts remplis et une chance de gagner le jeu. C'est au tour de Shay à frapper, risquant ainsi de faire perdre la partie !

Chose étonnante, on lui donne le bâton. On sait sans doute que c'est presque impossible de gagner, car Shay ne sait ni comment tenir le bâton comme il le faut, ni comment frapper la balle. Cependant, quand Shay s'approche du marbre, le lanceur avance quelques pas pour lober la balle assez doucement pour que Shay puisse au moins toucher la balle avec le bâton.

Shay frappe lourdement au premier lancer, sans succès. Un de ses équipiers vient à son aide et les deux prennent le bâton en attendant le prochain lancer.

Le lanceur avance davantage et jette légèrement la balle à Shay. Avec son équipier, Shay frappe un roulant vers le lanceur, qui le ramasse. Il aurait pu facilement le lancer au premier but, éliminer facilement Shay et le jeu se terminait. Mais voilà, le lanceur jette la balle très haut, dans le champ droit, loin au-delà du premier but.

Tous se mettent à crier : « Cours au premier, Shay ! Cours au premier ! »

Jamais il n'avait eu l'occasion de courir au premier but. Il galope le long de la ligne de fond, tout étonné. Quand il atteint le premier but, le voltigeur de droite a la balle en main ; il peut facilement la rendre au deuxième but, ce qui va retirer Shay qui court toujours. Mais il lance la balle par-dessus le troisième but et tous crient : « Cours au deuxième ! Cours au deuxième ! »

Les coureurs devant Shay, transportés de joie, encerclent les buts en route au marbre. Lorsque Shay s'approche du deuxième but, l'adversaire le dirige vers le troisième et s'exclame : « Cours au troisième ! » Quand Shay passe par le troisième, les joueurs des deux équipes le suivent en s'écriant : « Fais un circuit Shay ! » Shay complète le circuit, prend pied sur le marbre et tous les joueurs le soulèvent sur leurs épaules. Shay est le héros ! Il vient de faire le grand chelem et de gagner le match pour l'équipe !

Ce jour-la, continue son père, les larmes aux yeux, ces 18 garçons ont atteint leur propre niveau de la perfection de Dieu. »

Anonyme

 

 Le Seigneur adoucit nos peines et sanctifie nos joies.

Le chrétien devrait être toujours paisible et heureux ; toujours capable, quoiqu'il puisse arriver, de louer Dieu. Ses joies ne proviennent pas de lui-même ou de la scène qu'il traverse ; elles découlent du Dieu vivant, et elles sont hors de portée de toute influence terrestre. Un tel chrétien peut dire : « Toutes mes sources sont en Toi » (Ps. 87 : 7).

Nous pouvons chercher dans le monde entier, nous ne trouverons rien qui satisfasse notre coeur : seul, Jésus peut le faire.

Ce qui nous empêche de nous réjouir ce ne sont pas les difficultés du chemin mais un coeur partagé.

Là où est la volonté du Seigneur, il y a du bonheur. Christ est ma joie, mais c'est dans le chemin de sa volonté que je trouve la jouissance de son amour. C'est là que je découvre en lui une source de joie, profonde et ineffable. Lui-même est mon trésor.

La vie que Dieu nous a donnée par la foi en son Fils fait de nous, dès maintenant, des hommes nouveaux qui trouvent leur joie dans la lecture de la Parole, dans la prière ou la louange, dans le rassemblement des saints où Jésus a promis sa présence, dans la communion avec leur Dieu. C'est cela être un vrai chrétien !

Le doute mine la foi, détruit la joie, étouffe le zèle et annule l'espérance.

Dans la joie du Seigneur, nous nous effaçons, nous rendons grâce de ce qu'Il a fait pour nous.

La joie du chrétien ne doit pas être cachée, ni voilée ; même attristé, le chrétien est toujours joyeux (2 Cor. 6 : 10).

Lorsque nous avons saisi la valeur du sang de Christ par l'Esprit, alors nous pouvons chanter un cantique de délivrance et de joie.


Le Dieu que je connais, qui est mien, est celui que je connaîtrai pour l'éternité : quelle source profonde de joie ! Je n'ai pas besoin d'un autre ; je l'ai connu en Jésus ; je l'ai connu comme Père ; mon coeur le désire et le connaît.

Christ est notre vie, notre force et notre joie éternelle ; un chrétien peut d'autant plus s'appuyer sur lui, qu'il est privé de tout secours extérieur. « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ». La présence du Seigneur et la communion apportent toujours la joie. La vie de Christ en nous ne peut que se réjouir en la présence de Dieu.

Sachons profiter vraiment de la présence de Dieu qui donne la joie et pas seulement de la joie que sa présence donne.

Ne laissez aucune puissance du mal ou des circonstances vous empêcher de vous réjouir toujours dans le Seigneur, mais pour cela il vous faut être avec lui.

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